Soucy Zénon

c'est bien beau dire qu'il a une ascendance Métis mais ce serait intéressant de savoir quel était le couple Métis dans son ascendance

Denise,
Il y a le couple René Raimbault et Anne-Marie Micmac dont l'origine amérindienne a été confirmée par test d'ADN:
http://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogy=Anne-Marie_Inconnu&pid=1141485&lng=en&partID=1141484

Il a aussi comme ancêtres Edmée Briard Lejeune épouse de François Gaudreau ainsi que Martine Gauthier épouse de Denis Gaudet qui serait métisses selon Alexandre Alemann, Généalogiste, Étude indienne et métisse.
Ce dernier prétend même que Francois Gaudreau, époux d'Edmée, est né d'un père inconnu et d'une indienne micmac:
Je le cite:"Lors de mon étude j'ai relevé :
Item 74. Que Claude Gaudreau, métis, est né de l'union de François Gaudreau, fils d'un père non identifié et d'une indienne de la Rivière St-Jean, avec Admée Briard, fille de Pierre et une indienne non identifiée de la Rivière St-Jean, mariés Vers 1684 à la Rivière St-Jean"

Enfin il a comme ancêtre Radegonde Lambert, épouse de Jean Blanchard, qui serait métisse selon les écrits du Père Lanctôt:
Selon le père Léopold Lanctôt, quand le capitaine de traite Robert du Pont Gravé s'unit à une Sauvagesse en Acadie au 17e siècle : "plusieurs de ses hommes l'imitent, car il n'y a pas de femmes françaises à marier en Acadie ; Jehan Lambert et un nommé LeJeune furent du nombre ; on retrouvera plus tard, à La Hève, au sud de la péninsule acadienne, un bon nombre de métis portant les noms de Lambert et LeJeune".

Issue de l'union de Jehan Lambert et d'une Sauvagesse non-identifiée, leur fille Métisse Radegonde Lambert s'unit à l'indienne (à la mode du pays) au Français Jean Blanchard vers 1642 à Port-Royal.

Léopold Lanctôt raconte : "Lambert dut avoir des frères qui continuèrent à vivre avec les Amérindiens et épousèrent des Sauvagesses. Ils sont à l'origine des familles métisses du nom de Lambert que l'on retrouve plus tard en Acadie".

- Sources : Familles Acadiennes, Léopold Lanctôt, o.m.i., page 59-61.

je te parle de la lignée directe

je n'ai pas vu ce que tu dis

Il faut que ce soit en lignée directe du côté des femmes ou des hommes

Ce que tu donnes comme information ne situe pas ces Soucy en relation avec Radegonde.

En passant Il n'est pas prouvable que Radegonde soit Amérindienne.

Plusieurs recherches ont été faites à cet effet

Il n'y a pas de lignées directes matrilinéaires ou patrilinéaires avec aucune de ces ancêtres. Et l'origine amérindienne n'est confirmée que pour Anne Marie Micmac.
Est-ce qu'il faut avoir une lignée directe avec un ancêtre amérindien pour être considéré métis? 
Si vous mettez en doute les affirmations du Père Léopold Lanctôt c'est probablement impossible à prouver que Radegonde lambert soit amérindienne de même qu'Edmée Briard Lejeune, François Gaudreau et Martine Gauthier avec Alexandre Alemann.

oui il faut avoir une lignée directe pour être Métis.. soit par les hommes soit par les femmes

tu ne peux pas être l'arrière-petit-fils d'une autre personne coudonc..

Denise,
Tu as accès à mon arbre. Tu peux vérifier.
Je pense qu'on ne se comprend pas vraiment.

redonne moi l'adresse de cet arbre
je ne me rappelle pas si je l'ai déjà vu

Je ne sais pas si je peux te mettre 2 fois comme invitée. C'est le site MesAïeux.
Tu devrais le retrouver dans tes courriels.

je ne m'en souviens pas et vérifier sur mes aieux je déteste au plus haut point

OK je vais voir si je vais essayer une deuxième fois.

Le Révérend Chanoine Zénon Soucy (1900-1976)


Curé-fondateur des paroisses de La Rédemption à Matane et de Saint-Rédempteur, Province de Québec, Zénon Soucy a été ordonné prêtre à Rimouski le 30 novembre 1927.


Les parents
Il naquit à Saint-Ulric de la Rivière-Blanche (près de Matane) le 17 décembre 1900 de l’union de Uldéric (fils de Jean-Baptiste et Émilie Poussard) et Philomène Thibeault (fille de Louis et Démerise Ouellet), mariés le 14 janvier 1879 à Saint-Ulric.

Les études
De 1915 à 1921, il fit ses études classiques au Séminaire de Rimouski et au Séminaire de Philosophie de Montréal de 1921 à 1923. Ses études théologiques se déroulèrent au Grand Séminaire de Rimouski de 1923 à 1927. Il fut ordonné prêtre à Rimouski le 30 novembre 1927 par Son Excellence Monseigneur J.R. Léonard.

La carrière
De 1927 à 1930, il est professeur au Séminaire de Rimouski. En 1930, il commence le ministère paroissial où il se dévouera pendant toute sa vie. Ainsi, on le voit vicaire à Price de 1930 à 1936. Le 9 mai 1936, il est nommé curé-fondateur de La Rédemption de Matapédia où il y demeura jusqu’au 30 juillet 1947. Le 9 juillet, il avait été nommé curé-fondateur de Saint-Rédempteur de Matane et il commença à exercer son ministère à cet endroit le 30 juillet 1947. Les autorités diocésaines trouvaient en l'abbé Zénon Soucy des qualités exceptionnelles d'organisateur et d'administrateur puisqu'on lui confia de telles entreprises. Jusqu'au 30 novembre 1947, il a dit sa messe à l'église Saint-Jérôme de Matane; à cette date, il célébra sa première messe dans le sous-sol de sa nouvelle église en construction. Cette église fut inaugurée à Noël de 1947 et bénite le 6 janvier 1948 par le révérend Chanoine J.-Victor Côté. L'abbé Soucy fit aussi construire en même temps le presbytère qui fut bénit le 10 juillet 1948. Cette année-là, la paroisse du Très Saint-Rédempteur de Matane comptait 2412 habitants. En 1951, il fit agrandir le cimetière actuel.




Convaincu de l’importance de l’éducation, il fit venir les Dames Ursulines pour prendre charge de l'enseignement et en 1952, année où il célébra son 25e anniversaire de prêtrise, on construisit l'école qui porte d'ailleurs son nom, l'École Zénon-Soucy. Avant de quitter Matane en 1954, il prêcha ardemment pour l'établissement d'un collège classique qui se concrétisera en 1957. Le 23 août 1954, on le nomma curé du Bic. Le 29 septembre 1954, il quitta définitivement la cure de la paroisse du Très-Saint-Rédempteur de Matane.

À Bic, il exerça son ministère jusqu'en 1970. De cette date jusqu’en 1973, il fut aumônier chez les Soeurs de la Charité à Rimouski.

La retraite
De là, il se retira au presbytère d'Amqui sur invitation du curé de l’endroit Monsieur François Gagnon, originaire de Saint-Ulric lui aussi et ancien vicaire du chanoine Soucy. Bien que retraité, il accepta de remplacer en mai et en juin 1975 le curé de Saint-Léon-le-Grand. Durant ce court laps de temps, la maladie le terrassa. Il séjourna à l’Hôpital de Rimouski à l'automne de 1975.

À sa sortie de l’institution hospitalière, il alla demeurer chez sa nièce Madame Fernand Girard (Jeannine Plourde) à La Rédemption. C'est là qu'il s'éteignit dans la paix du Seigneur le 26 mai 1976. Son service fut chanté et concélébré à Saint-Ulric de Matane le 29 mai par trois évêques, messeigneurs Parent, Lévesque et Ouellet. Son corps repose au cimetière de sa paroisse natale.
Tiré de la Revue « L’Histoire du Pays de Matane », Revue de la Société d’Histoire de Matane, No. 22, Vol II, no II, p. 60, textes de Georgy Bouffard, Sources - Notes de Monsieur Ch -E . Vézina aux archives de la SHM, entrevue avec Mademoiselle Alice Simard de Saint-Ulric, juin 1976. et Adapté par Paul Soucy avec la permission de reproduction accordée par la Société d’Histoire de Matane.