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CALENDRIERS - JULIEN ET GRÉGORIEN
CALENDRIERS - JULIEN ET GRÉGORIEN
Le calendrier Julien
Au premier siècle avant notre ère, Jules César fit appel à l'astronome Sosigène d'Alexandrie pour réformer le calendrier romain trop imprécis. Il adopta l'année de 365 jours un quart dont l'usage devait perdurer en occident jusqu'en 1582.
Le point de départ du début de l'année a quelque peu varié au cours de notre histoire. L'adoption de la fete la plus solennelle dans le calendrier liturgique, celle de Paques s'introduisit dans la France Capétienne au début du XIe siècle. Elle se répandit dans tout le royaume.
Au cours du mois de juillet 1564 Charles IX signa un édit ( appelé Edit de Roussillon ) qui allait bouleverser les habitudes séculaires des Français. Il fut, en effet, par cet édit, stipulé que le changement de millésime de chaque année, au lieu d'avoir lieu le jour de Paques, serait dorénavant opéré le Ier janvier.
Quelles sont les incidences pour les généalogistes ?
Pour ramener les dates des actes situés entre le 1er janvier et le jour de Paques à notre calendrier actuel, il est donc indispensable de les vieillir obligatoirement d'un an. Un acte daté du 20 février 1548 doit en réalité pour nous, etre daté du 20 février 1549, puisque le millésime n'est changé qu'à Paques et qu'au mois de février on se trouve forcément avant Paques.
Il est facile de mesurer les inconvénients du système, Paques étant une fete mobile dont la date se situe obligatoirement entre le 22 mars et le 26 avril. S'il n'y a aucune difficulté pour tous les actes qui se situent entre le 1er janvier et le 21 mars (ils doivent tous etre vieillis d'un an) le problème devien insoluble pour ceux qui se placent entre le 22 mars et le 26 avril: on ne peut pas savoir si l'auteur a corrigé le millésime ou non.
Voici un exemple, Paques tombe le 25 mars en 1554 et le 14 avril en 1555. Un acte daté du 7 avril 1554. Il peut aussi bien etre de cette année-là, 7 avril 1554 puisque la nouvelle année a commencé le 25 mars, mais il peut également etre du 7 avril 1555 puisqu'en 1555 on ne modifiera le millésime que le 14 avril: un an de décalage qui risque d'etre la source d'erreurs historiques.
Les rédacteurs d'actes étaient conscients de cette difficulté et certains d'entre eux avaient l'habitude pour mieux se repérer et renseigner le lecteur de faire suivre la date de ces actes de la mention avant Paques (ante Pascha) ou après Paques (post Pascha) afin d'apporter la précision indispensable.
Mais tous ne prenaient pas cette précaution; c'est pourquoi le roi, par cet édit, substitua à la date de Paques, le 1er janvier comme premier jour de l'année et décida qu'en 1565 l'année s'ouvrirait donc trois mois plus tot.
L'édit ne fut pas immédiatement et partout appliqué. Pendant deux ou trois ans encore, il y eut des gens qui restèrent fidèles à l'ancien système. Ainsi, par précaution, ceux qui avaient adopté cette réforme prirent-ils soin de faire suivre le chiffre de l'année des mots : suivant l'édit. Mais, dès 1570, tout le monde se pliait à la nouvelle règle.
Le calendrier Grégorien
Au fil des siècles, la différence de 11 minutes et 15 secondes entre la durée de l'année julienne (en moyenne sur 4 ans, 365,25 jours) et celle de l'année tropique (365,24219 jours) commença à faire sentir ses effets.
[size=34]Le 14 février 1582, par[/size] la bulle Inter gravissimas, le pape Grégoire XIII (1502-1585) qui avait fait appel à l'astronome Clavius pour les aspects techniques, décréta la réforme: afin de perdre les dix jours excédentaires accumulés depuis l'époque du concile de Nicée (325 ap.J.C., qui avait fixé l'équinoxe de printemps le 21 mars d'après les observations astronomiques de l'époque), le lendemain du jeudi 4 octobre 1582 serait le vendredi 15 octobre.
Mais cette seule mesure n'aurait eu qu'un effet provisoire, car en continuant à suivre les lois du calendrier julien le déphasage aurait à nouveau atteint 1 jour en moins de 128 ans et 3 jours en 400 ans; pour y rémédier, on décida de ne pas considérer comme bissextiles les années séculaires dont les deux premiers chiffres ne sont pas divisibles par quatre ( ainsi les années 1700, 1800, 1900 ne sont plus bissextiles dans le calendrier grégorien alors qu'elles l'étaient dans le calendrier julien, par contre 1600 et 2000 sont bissxtiles )
la réforme grégorienne fut immédiatement acceptée dans les pays les plus étroitement liés à l'église romaine, et quelques années plus tard par la majorité des pays catholiques.
Si le fait de " sauter " une année bissextile ne souleva aucune discussion ( le premier de ces sauts devant se produire plus d'un siècle plus tard en 1700 ), celui de " supprimer " des jours ne manqua pas de soulever des problèmes et de provoquer des protestations; les serviteurs et les ouvriers agricoles voulaient etre payés pour les dix jours retirés du calendrier, les débiteurs ne voulaient pas satisfaire aux dettes échéant pendant les dix jours supprimés, tandis que de nombreux paysans, convaincus qu'il s'agissait d'une nouvelle sorte de duperie inventée par les maitres, protestaient auprès des curés.
Au premier siècle avant notre ère, Jules César fit appel à l'astronome Sosigène d'Alexandrie pour réformer le calendrier romain trop imprécis. Il adopta l'année de 365 jours un quart dont l'usage devait perdurer en occident jusqu'en 1582.
Le point de départ du début de l'année a quelque peu varié au cours de notre histoire. L'adoption de la fete la plus solennelle dans le calendrier liturgique, celle de Paques s'introduisit dans la France Capétienne au début du XIe siècle. Elle se répandit dans tout le royaume.
Au cours du mois de juillet 1564 Charles IX signa un édit ( appelé Edit de Roussillon ) qui allait bouleverser les habitudes séculaires des Français. Il fut, en effet, par cet édit, stipulé que le changement de millésime de chaque année, au lieu d'avoir lieu le jour de Paques, serait dorénavant opéré le Ier janvier.
Quelles sont les incidences pour les généalogistes ?
Pour ramener les dates des actes situés entre le 1er janvier et le jour de Paques à notre calendrier actuel, il est donc indispensable de les vieillir obligatoirement d'un an. Un acte daté du 20 février 1548 doit en réalité pour nous, etre daté du 20 février 1549, puisque le millésime n'est changé qu'à Paques et qu'au mois de février on se trouve forcément avant Paques.
Il est facile de mesurer les inconvénients du système, Paques étant une fete mobile dont la date se situe obligatoirement entre le 22 mars et le 26 avril. S'il n'y a aucune difficulté pour tous les actes qui se situent entre le 1er janvier et le 21 mars (ils doivent tous etre vieillis d'un an) le problème devien insoluble pour ceux qui se placent entre le 22 mars et le 26 avril: on ne peut pas savoir si l'auteur a corrigé le millésime ou non.
Voici un exemple, Paques tombe le 25 mars en 1554 et le 14 avril en 1555. Un acte daté du 7 avril 1554. Il peut aussi bien etre de cette année-là, 7 avril 1554 puisque la nouvelle année a commencé le 25 mars, mais il peut également etre du 7 avril 1555 puisqu'en 1555 on ne modifiera le millésime que le 14 avril: un an de décalage qui risque d'etre la source d'erreurs historiques.
Les rédacteurs d'actes étaient conscients de cette difficulté et certains d'entre eux avaient l'habitude pour mieux se repérer et renseigner le lecteur de faire suivre la date de ces actes de la mention avant Paques (ante Pascha) ou après Paques (post Pascha) afin d'apporter la précision indispensable.
Mais tous ne prenaient pas cette précaution; c'est pourquoi le roi, par cet édit, substitua à la date de Paques, le 1er janvier comme premier jour de l'année et décida qu'en 1565 l'année s'ouvrirait donc trois mois plus tot.
L'édit ne fut pas immédiatement et partout appliqué. Pendant deux ou trois ans encore, il y eut des gens qui restèrent fidèles à l'ancien système. Ainsi, par précaution, ceux qui avaient adopté cette réforme prirent-ils soin de faire suivre le chiffre de l'année des mots : suivant l'édit. Mais, dès 1570, tout le monde se pliait à la nouvelle règle.
Le calendrier Grégorien
Au fil des siècles, la différence de 11 minutes et 15 secondes entre la durée de l'année julienne (en moyenne sur 4 ans, 365,25 jours) et celle de l'année tropique (365,24219 jours) commença à faire sentir ses effets.
[size=34]Le 14 février 1582, par[/size] la bulle Inter gravissimas, le pape Grégoire XIII (1502-1585) qui avait fait appel à l'astronome Clavius pour les aspects techniques, décréta la réforme: afin de perdre les dix jours excédentaires accumulés depuis l'époque du concile de Nicée (325 ap.J.C., qui avait fixé l'équinoxe de printemps le 21 mars d'après les observations astronomiques de l'époque), le lendemain du jeudi 4 octobre 1582 serait le vendredi 15 octobre.
Mais cette seule mesure n'aurait eu qu'un effet provisoire, car en continuant à suivre les lois du calendrier julien le déphasage aurait à nouveau atteint 1 jour en moins de 128 ans et 3 jours en 400 ans; pour y rémédier, on décida de ne pas considérer comme bissextiles les années séculaires dont les deux premiers chiffres ne sont pas divisibles par quatre ( ainsi les années 1700, 1800, 1900 ne sont plus bissextiles dans le calendrier grégorien alors qu'elles l'étaient dans le calendrier julien, par contre 1600 et 2000 sont bissxtiles )
la réforme grégorienne fut immédiatement acceptée dans les pays les plus étroitement liés à l'église romaine, et quelques années plus tard par la majorité des pays catholiques.
Si le fait de " sauter " une année bissextile ne souleva aucune discussion ( le premier de ces sauts devant se produire plus d'un siècle plus tard en 1700 ), celui de " supprimer " des jours ne manqua pas de soulever des problèmes et de provoquer des protestations; les serviteurs et les ouvriers agricoles voulaient etre payés pour les dix jours retirés du calendrier, les débiteurs ne voulaient pas satisfaire aux dettes échéant pendant les dix jours supprimés, tandis que de nombreux paysans, convaincus qu'il s'agissait d'une nouvelle sorte de duperie inventée par les maitres, protestaient auprès des curés.
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