Busque, Frère Jean-Roch

par **GBRO** Mar 02 Jan 2018, 02:04

Source : Province du Canada français et d’Haïti de la Compagnie de Jésus
F. Jean-Roch Busque, S.J.
C’est le dimanche, 21 juillet, qu’est décédé à l’hôpital du Haut-Richelieu, à Saint-Jean, le frère Busque. Le personnel de notre infirmerie avait jugé bon de l’envoyer là-bas quelques jours auparavant, constatant la difficulté qu’il avait à respirer. Il s’est éteint doucement, à l’âge de 85 ans, après 63 ans de vie religieuse. Jean-Roch Busque est né en Beauce, une région reconnue pour l’énergie de ses travailleurs dans tous les domaines. Une région aussi où l’initiative ne manque pas.
Jean-Roch Busque, après avoir été bûcheron et agriculteur dans son village familial de Saint-Martin-de-Beauce, a entendu l’appel à la vie religieuse. Il a donné le témoignage d’une vie entièrement offerte, dans son corps comme dans son coeur, à Celui qui l’avait appelé. Entré dans la Compagnie de Jésus en 1949, il a exercé les métiers de forgeron et de responsable des fournaises au noviciat du Sault-aux-Récollets. En 1955, il était envoyé au Collège du Sacré-Cœur, à Sudbury. Mais en 1958, alors qu’on préparait le terrain pour la construction d’un nouveau noviciat sur une colline de Saint-Jérôme, on fit revenir au Québec le frère Busque. Il devint opérateur de machinerie lourde pour assurer le défrichement du terrain, puis dessiner et créer la grande côte qui permettrait aux futurs novices de faire leurs premiers pas dans la Compagnie de Jésus. C’est un travail qui lui plut beaucoup.
Cet intermède québécois ne dura pas longtemps. À partir de 1961 et jusqu’en 1995 il fera partie de la communauté jésuite de Sudbury, au Collège, à la Résidence Albanel, puis à la Villa Loyola. Il reviendra à Saint-Jérôme en 1995 et, malgré des ennuis de santé, continuera de servir tant qu’il a pu le faire. En 2009, il emménageait à l’infirmerie de Richelieu où il a passé les dernières années de sa vie.
Le frère Busque n’a jamais craint de travailler fort physiquement et à toutes les heures du jour quand le besoin s’en faisait sentir. Il était aussi connu pour son sens de l’humour et de la plaisanterie. Depuis les années 90, le diabète lui a rendu la vie difficile et l’a peu à peu ralenti dans ses activités. Il a mis du temps à s’habituer à un régime de travail plus léger! À Saint-Jérôme, il s’est beaucoup dévoué, en tant que chauffeur, pour des compagnons de sa communauté, et comme « tondeur de gazon ». Sa maladie a empiré et il a dû accepter l’amputation de ses deux jambes, sans que cela n’abatte son moral. Plus récemment, un autre effet du diabète a été le fort affaiblissement de sa vue. Il aura tout de même gardé le goût de la vie jusqu’à la fin : sa vie de frère jésuite fut exemplaire à bien des égards.
Outre ses compagnons jésuites, il laisse dans le deuil ses frères et sœurs : Charles-Henri (Rose Fontaine), Simon (Betty), Isabelle (feu Hervé Morin), Gilberte (Marcel Jolin), Germain (Claudette Houle) et Jocelyne (Paul-André Maheu).

Le corps du frère Jean-Roch BUSQUE sera exposé vendredi, 26 juillet, à la chapelle de la Résidence Notre-Dame de Richelieu, avant le service funèbre qui aura lieu à 14 heures. La célébration sera présidée par le père Jean-Guy Bilodeau, supérieur de la communauté de Richelieu, qui prononcera aussi l’homélie.

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