Ross, Soeur Louise

À la Maison vice-provinciale des Filles de Jésus, le 5 août 2016, est décédée à l'âge de 88 ans et 5 mois, dont 66 ans de vie religieuse, sœur Louise Ross f.j., en religion sœur Marie de Loyola de la congrégation des Filles de Jésus, demeurant au 949, boul. St-Germain Ouest à Rimouski. Elle était la fille de feu monsieur Joseph Ross et de feu madame Marie-Louise Proulx.

Les membres de sa famille et sa communauté religieuse recevront les condoléances en présence de sa dépouille mortelle, le lundi 8 août 2016 en soirée de 19h à 21h en la chapelle de la Maison vice-provinciale des Filles de Jésus, 949 boulevard Saint-Germain Ouest à Rimouski. Les funérailles de sœur Louise Ross f.j. auront lieu en la chapelle de la Maison vice-provinciale, le mardi 9 août 2016 à 10h et de là aux Jardins commémoratifs Saint-Germain de Rimouski, secteur Sacré-Cœur. Mardi, jour des funérailles, la chapelle ouvrira à 9h.
Elle laisse dans le deuil les sœurs de sa communauté; ses sœurs Marie-Anna (Henri Émond), Rose (feu Léo Émond); sa belle-sœur Clémence Canuel (feu Roland Ross); cousins, cousines ainsi que nombreux neveux et nièces.
Les membres de sa famille et sa communauté vous remercient pour votre présence et votre soutien.
SOURCE : LES FILLES DE JÉSUS
Soeur Louise ROSS (Marie de Loyola), 1928-2016
Louise Ross, fille de Joseph Ross et Louise Proulx, née à Ste-Luce-sur-Mer, le 5 mars 1928.
Profession religieuse chez les Filles de Jésus le 4 août 1950, décédée à Rimouski le 5 août 2016.
Louise est née de parents cultivateurs dans une famille nombreuse du Bas St-Laurent. Cela peut expliquer en partie pourquoi notre sœur était une personne tellement enracinée dans son milieu. Elle s’identifiait aux gens avec qui elle entrait en contact.
Elle reflétait l’esprit de Perrine Samson, une des fondatrices de notre Congrégation. Une grande foi et une profonde humilité. Une humilité qui lui permettait de découvrir dans lesréalités les plus concrètes et les gestes les plus quotidiens, le Seigneur qui lui révèle sa présence cachée, mais active. Cf RV 29.
Pendant de nombreuses années, Louise a été une enseignante compétente et appréciée de ses élèves autant au primaire qu’au secondaire à ses débuts dans la Province de Trois-Rivières ainsi que dans les Écoles de la Gaspésie, de la Baie-des-Chaleurs et de la Vallée de la Matapédia. Au cours des ans elle avait acquis un Baccalauréat et une licence en enseignement. Mais sa compétence venait surtout de sa personne. Une femme qui savait évoluer selon les situations de la vie, une femme ouverte et compréhensive qui n’avait pas de difficultés à vivre avec les autres, une femme libre et engagée.
L’heure de la retraite de l’enseignement étant venue, Louise poursuit sa mission apostolique en pastorale paroissiale à St-Noël et à Amqui. Elle ira chercher un certificat en animation pastorale à l’UQAR dans le but de rendre un meilleur service. Revenue à Rimouski, elle choisit de faire du bénévolat pour deux organismes : l’Arbre de Vie et le Rameau. Le contact avec les plus démunies l’enrichit et elle y consacre du temps avec beaucoup de compassion et de cœur. Elle est tellement proche des gens que parfois on la confond avec les personnes venues chercher de l’aide.
En communauté, elle est une compagne agréable, généreuse, disponible. Une cuisinière étonnante et audacieuse qui savait faire plaisir.
Le cheminement d’engagement dans la vie apostolique de Louise rejoint ce qui est écrit dans notre Règle de Vie au n° 16 : … en réponse aux besoins des époques successives, nos engagements se situent dans les services d’éducation, de santé, de pastorale, dans les tâches sociales, dans la vie ouvrière, dans le travail au sein de nos communautés.
Sa santé diminuant, elle entre à la maison provinciale en 2003. Sa participation à la vie de la communauté est très appréciée, elle s’occupe de la Bibliothèque et elle est toujours là pour rendre de précieux services. Douée d’une patience et d’une générosité remarquables, Louise a maintes fois accompagné des sœurs à l’hôpital et veillé auprès d’elles. Cependant, peu à peu, un lâcher prise devient inéluctable et Louise l’intègre lentement dans sa vie en demeurant sereine jusqu’au bout.
“Quand mon ciel est noir et ma croix plus lourde, je sens le besoin de dire, Père.”