FAMILLE GOSSELIN.

doyen a écrit:

Il est à noter que Kate Gosselin qui a eu un acouchement multiple aux États-Unis il y a qqs années est une décendante de Gabriel Gosselin.
de l'Ile d'Orléan. Voir l'article en suivant ce lien.

http://recomparison.com/comparisons/100337/octomom-vs-kate-gosselin-fertility-face-off/

carmella a écrit:En effet...qui n'a pas vu cette téléréalité avec Kate et sa marmaille?...

D'autres Gosselin se sont illustrés aussi...

Les GOSSELIN

Clément le révolutionnaire, Léon le modéré

Éric Bédard, Historien et professeur (TÉLUQ) | eric.bedard@journalmtl.com

Difficile de ne pas se prononcer sur la grève étudiante. Pendant que les partisans du gel des droits de scolarité nous invitent à prendre parti, d’autres lancent des appels au dialogue. S’ils avaient vécu parmi nous, parions que Clément Gosselin (1747-1816) aurait fièrement arboré le carré rouge alors que Léon Gosselin (1801-1842) aurait timidement choisi le carré… jaune !

À l’origine de tous les Gosselin du Québec, deux hommes. Le premier, Gabriel, arrive en Nouvelle-France en 1649 alors que le second, Louis-François, immigre environ 100 ans plus tard. L’ascension sociale de Gabriel est impressionnante. Digne du rêve américain ! De simple domestique, il devient un important propriétaire terrien. En 1681, il possède déjà 45 bêtes à corne, 80 brebis et 60 arpents de terre cultivée. Père de 11 enfants, issus de deux mariages, il s’éteint à Québec en 1697.

Carré rouge

Parmi ses nombreux descendants, il y a Clément, révolutionnaire en son temps. Adversaire résolu du régime britannique, admirateur des institutions républicaines, il est particulièrement actif durant l’invasion américaine de 1775-1776.

En guerre contre leur Métropole, les Américains auraient voulu que nous combattions à leurs côtés. En octobre 1774, une adresse est rédigée par les représentants du Congrès à l’intention des « Canadiens ». Quelques mois plus tard, on passe de la parole aux actes. À la tête de 3000 hommes, Richard Montgomery et Benedict Arnold ont pour mission d’occuper Montréal et de faire tomber Québec.

Clément Gosselin ne laisse pas passer cette occasion historique. Même si l’évêque ordonne aux fidèles de rester soumis aux « légitimes supérieurs », le résident de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, âgé de 28 ans, se porte volontaire. Durant la nuit du 30 au 31 décembre 1775, il aurait pris part à l’assaut-surprise des Américains contre Québec.

Malgré l’humiliante défaite américaine, Clément Gosselin ne lâche pas prise. Durant les mois qui suivent, il parcourt les campagnes et recrute des volontaires. En tout et pour tout, 200 « Canadiens » répondent à l’appel. Dans les territoires encore occupés par les Américains, il préside des assemblées « citoyennes » et fait des feux pour avertir ses supérieurs postés à Montréal que des navires britanniques remontent le fleuve.

Une fois les Américains partis, Clément Gosselin est emprisonné. Après sa libération en 1778, il agit comme espion du Congrès et poursuit son engagement militaire. Pour services rendus, le gouvernement américain lui offre une belle terre sur les bords du lac Champlain dans l’état de New York.

Carré jaune

Cette attitude de combat tranche avec celle d’un autre Gosselin. Originaire de l’Assomption, Léon Gosselin est avocat et journaliste. En 1832, il épouse Mary Graddon, la fondatrice du Journal of Literature and Arts, première publication destinée aux femmes de la colonie.

Cousin de Louis-Joseph Papineau, Léon Gosselin devient rédacteur en chef de La Minerve en 1832 mais démissionne deux ans plus tard. À partir de 1836, il se rapproche de la position modérée d’Étienne Parent et prend ses distances des « patriotes ».

En 1837, une année très chargée, il fonde un nouveau journal : Le Populaire. Comme le journal Le Canadien de Québec, Léon Gosselin craint que la colonie ne s’enflamme et peste contre les radicaux des deux camps. Une position difficile à tenir qui lui vaut bien des ennemis. Papineau demande à ses partisans de boycotter le journal.

Gosselin se moque de la décision de l’état-major patriote de ne plus porter de vêtements importés d’Angleterre. Les « accoutrements de bergères » de l’épouse de Louis-Hippolyte LaFontaine, qui porte les « étoffes du pays » en guise de protestation, amusent beaucoup le journaliste.

Une moquerie qui va lui valoir un solide coup de poing de LaFontaine en personne lors d’une rencontre fortuite ! Le jeune chef patriote n’entendait pas à rire…

La modération n’a pas toujours bon goût !

La chronique d’Éric Bédard est publiée chaque dimanche dans Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec

http://lequebecunehistoiredefamille.com/capsule/gosselin/chronique

Ces capsules familiales sont importantes...merci Doyen!...

Carmella

doyen a écrit:Et merci à toi Carmella pour ce beau bout d'histoire.  

doyen a écrit:Maudite misère à publier un message et il se publi trois fois. Argiboir.

carmella a écrit:C'est ce qui arrive quand on s'enfarge dans les fleurs du tapis, Doyen!...         

Venant de toi, j'les prends avec plaisir...  

Carmella  

doyen a écrit:Non, mais je comprend pas, je le publiais et il n'aparaissait pas, je recommençais et il fesait la même chose et tout à coup, 3 publications , pourtant je ne bébébégaille pas.

carmella a écrit:Un problème d'élocution, Doyen?...Tiens, voilà pour toi...  

https://www.youtube.com/watch?v=DKKtNKfwjO0

Carmella