Les cloches à MICHAUX

doyen a écrit:ce lien vous mène à Val-Jalbert, ses début, la vie religieuse, ses église, ses cloches et la fermeture, etc.etc.

Je ne peux pas reproduire les textes concernant les cloches, à vous de les trouver.

http://desbiens123.net/bersim/genealogie/histphoto/valjalbert/documents/ouiatchouan_valjalbert.html

doyen a écrit:

Autre bénédiction de cloche.

La bénédiction de la cloche de la paroisse Les Escoumins
Les registres de la paroisse Saint-Marcellin de Les Escoumins pour le 14 août 1853 font état de l'information suivante :


«Bénédiction de la cloche

Le quatorze aout mil huit cent cinquante trois, nous pretre missionnaire soussigné avons beni avec les solonni [le reste du mot manque en raison de la page déchirée] ordinaires une cloche pesant 433 livres sous le vocable de Marie-Elisa-Helene-Charles-Laurent. Les parrains furent M.M. Laurent Tetu et Charles Tetu, Ecuyers et les marraines Dames Elisa OBrien et Helene Taché. Les trois premiers personnages furent représentés par Philippe Tetu Ecuyer, Sieur Simon Savard et Dame Euphémie Pouliot Epouse du Docteur Dubé lesquels ont signé avec nous.
Marguerite Duberger Moorhead Matilde Duberger Têtu Ch Tetu F. Têtu Elzéar Têtu Alex. Têtu F. Boucher H.S. Lebel».


Il est frappant de constater que la structure de l'acte s'apparente fort à celle d'un acte de baptême : un nom, le nom des parrains et marraines et ces derniers se font même représenter. N'y manquent que la date de naissante [ou de la fonte] et le nom des parents [les ouvriers artisans?]!
Noter que cet acte est rédigé sur une feuille volante placée en début du registre.

doyen a écrit:Encore une église su 'l'diable.

jeudi 26 août 2010 à 10H05 L'église Notre-Dame de Roberval ravagée par un incendie
L'église Notre-Dame de Roberval, au Lac-Saint-Jean, a été ravagée par un incendie la nuit dernière.


Selon Le Quotidien, les dommages à l'église de la rue Saint-Joseph sont évalués à plus de 500 000 dollars.

L'incendie aurait commencé peu après minuit et une cinquantaine de pompiers ont combattu les flammes. Ces sapeurs provenaient de Roberval et des municipalités des environs. À l'arrivée des pompiers, le feu touchait environ 25% de l'édifice.

Il n'y a pas eu de blessés. Une enquête est en cours pour identifier les causes de l'incendie, qui est considéré comme suspect.



L'église Notre-Dame de Roberval a été la proie des flammes durant la nuit
Le 26 août 2010 - 07:16 |

http://roberval.planeteradio.ca/articles/20100826071602/leglise_notredame_roberval_ete_proie_des_flammes_durant_nuit.html

L'église Notre-Dame de Roberval a été la proie des flammes durant la nuit



Vers minuit 15 la nuit dernière, des résidents du secteur ont été réveillés par le bruit des cloches de l'église qui sonnaient et ont remarqué la présence de flammes. Le président de la Fabrique Notre-Dame, Martial Bonneau, a été un des premiers à arriver sur les lieux.

Heureusement, le brasier a été rapidement contrôlé. Beaucoup de dommages ont été causés évidemment par les flammes, mais aussi par la grande quantité d'eau qui a dû être utilisée par les pompiers pour combattre l'incendie. On estime pour l'instant les dommages à plus de 500 000 dollars.

Les pompiers qui sont toujours sur place pensent que la structure pourrait être endommagée et pensent que l'incendie serait d'origine criminelle. Des témoins auraient aperçu une automobile quitter le stationnement de l'église quelques minutes après le début de l'incendie.

Un point de presse aura lieu cet avant-midi pour connaitre davantage de détails.

Ironiquement, c'est ce matin qu'on va décrocher les cloches de l'église St-Jean-de-Bréboeuf, qui a été vendue il y a quelques mois.

Au nouvelles ce matin, un suspect aurait été arretter dans cette affaire.

doyen a écrit: c'est un gars de 32 ans qui ait allé voler et il a incendié l'église pour masquer son vol.

En plus, c'était la seule église de Roberval encore ouverte, les autres ayant été fermées, pour manque de clientelle.

carmella a écrit:clic


Vos clochettes amérindiennes Micheline, me font penser à cette grelottière...



Ces grelots aux colliers me rappellent les chevaux de grand-père Philippe lorsqu'il paradait aux foires agricoles ou lors des visites dominicales...D'ailleurs, c'est dans une belle cariole décorée attelée par des chevaux aux harnais bien astiqués agrémentés de grelots qu'il a épousé sa belle Angéline un 7 janvier glacial de 1914 à l'église de St-Albert-de-Warwick...




Carmella

doyen a écrit:Chronique
Un baptême pour la cloche

Avec quelques tonnes de métal en fusion, coulez des anses, un cerveau, une panse, une pince, une robe et un battant. Montez le tout en haut d’une tour, vous obtenez l’un des plus efficaces moyens de communication que l’humanité ait connu: la cloche. Avant l’arrivée de la radio et de la télévision, la cloche transmettait des messages à des villages entiers, parfois sur plusieurs kilomètres.

Constamment présente dans l’univers sonore du village, la cloche rythme la vie quotidienne. Voix de l’Église, elle sonne aux messes, mariages, baptêmes et funérailles. Matin, midi et soir, elle signale l’heure de la prière qu’on appelle l’Angélus et aussi celle de l’office religieux du soir, les vêpres. Voix de la communauté, la cloche sonne les couvre-feux, l’ouverture des marchés et avertit des dangers lorsqu’on sonne le tocsin. Pour le randonneur égaré ou le capitaine naviguant dans la brume, le son de la cloche est un bon point de repère.

Avant d’être sonnée pour la première fois, la cloche est l’objet d’une cérémonie de consécration. L’évêque revêtu de blanc utilise l’encens, le sel, l’eau bénite, l’huile sainte et le saint chrême. La cloche est décorée de fleurs, couverte d’une robe de dentelle blanche. Elle est entourée de ses parrains et marraines, des bienfaiteurs qui souvent inspirent le nom donné à la cloche. Puisque cette cérémonie ressemble en de nombreux points au baptême, on utilise l’expression «baptiser la cloche».

Selon le Rituel du diocèse de Québec de Mgr de Saint-Vallier, le «baptême» d’une cloche débute par un exorcisme pour éloigner les maléfices et purifier la cloche. La cérémonie de consécration comporte plusieurs gestes, comme des onctions, entrecoupés de bénédictions et de psaumes. L’officiant évoque les rôles de protection et d’appel de la cloche, incitant les fidèles à considérer le son de la cloche comme une invitation à penser au jugement dernier et à consacrer du temps à Dieu.

Certaines bénédictions dont on gratifie la cloche se déroulent avant même qu’elle ne soit fabriquée. En effet, le prêtre peut bénir le fer, le cuivre et l’étain en fusion, auprès du fondeur. En Nouvelle-France, les fondeurs de cloche sont itinérants et se déplacent selon les besoins. Au 19e siècle, des fonderies, comme celle des Molson, prennent la relève pour fabriquer des cloches plus volumineuses. Les cloches importées d’Europe, comme celles de l’église Notre-Dame, sont par ailleurs nombreuses au Québec.

Une croyance populaire veut que les cloches aient le pouvoir de protéger les hommes de catastrophes telles tempêtes, foudre, épidémies. Certaines cloches portent ainsi l’inscription «De la tempête et de la foudre, défends-nous, Seigneur!» Selon une autre croyance, les cloches partent toutes en voyage une fois l’an, à Pâques. Elles retentissent une dernière fois le jeudi saint et sont de retour pour le Gloria du samedi. En leur absence, des crécelles sont utilisées pour appeler les fidèles. Certains disent que les cloches visitent le pape, d’autres qu’elles cherchent la clé du saloir pour manger gras à leur retour. Ce qui est certain, c’est que les enfants, intrigués, imaginent une foule de moyens de transport farfelus pour les cloches.

Parfois, la cloche sonne pour inviter les enfants à se rendre à l’église, afin d’assister à des cours de catéchisme. Pour en connaître davantage sur ce que signifie «marcher au catéchisme», nous vous donnons rendez-vous le 13 juin 2006.

Sources:

BOUCHARD, Léonard. Le Québec et ses cloches, Campus Notre-Dame-de-Foy, Éditions de l’Airain, 1990, 466 p.

POMERLEAU, Jeanne. Métiers ambulants d’autrefois, Montréal, Guérin, 1990, 467 p.

PROVENCHER, Jean et Johanne BLANCHET. C’était le printemps: la vie rurale traditionnelle dans la vallée du Saint-Laurent, Montréal, Boréal Express, 1980, 236 p.

ROBINAULT-JAULIN, Arnaud. Cloches: voix de Dieu, messagères des hommes, Paris, Desclée de Brouwer, 2003, 127 p.


http://www.maisonsaint-gabriel.qc.ca/fr/b/page_b_5a_c12_04.html

Dernière édition par doyen le Jeu 26 Aoû 2010 19:16, édité 1 fois.

doyen a écrit:Un autre site se rapportant aux cloches, cette fois-ci, celles des bateaux.

http://lesfusiliersmont-royal.com/spip.php?rubrique182

Intéressant à lire.
Baptême au Régiment
dimanche 18 janvier 2009, par Jacques Guilbeault

Historique des Baptêmes au Régiment.



Lors de mon arrivée au Régiment Les Fusiliers Mont-Royal, je venais de terminer un séjour avec le mouvement des cadets de la Marine. J’avais alors appris que dans la Marine, les baptêmes qui ont lieu à bord des bateaux sont accompagnés d’un rituel et d’une tradition remarquable. Ainsi, c’est le Capitaine du bateau qui entre en portant l’enfant à baptiser et le remet à sa mère arrivée au lieu du baptême. C’est la cloche du bateau, inversée sur un socle qui sert de fonds baptismaux. À la fin de la cérémonie, l’équipage est au garde-à-vous le long du bastingage.

Le Capitaine et le père de l’enfant apportent la cloche qui contient l’eau utilisée lors du baptême , le premier-maître siffle alors avec son sifflet de manœuvrier et l’équipage se met à l’attention pendant que le Capitaine et le père de l’enfant versent l’eau du baptême dans le fleuve ou la mer. Rappelant ainsi que le Baptême est le début d’un long voyage dans la foi qui se vivra à travers des mers calmes ou déchaînées, mais que c’est un long parcours qui débute pour le nouveau baptisé. Ensuite, on grave le nom du nouveau baptisé sur la cloche du bateau.

J’avais alors raconté cela aux Anciens Commandants du Régiment et de là est né l’idée de se donner une tradition régimentaire pour le baptême des enfants de nos officiers, sous-officiers ou hommes de la troupe. C’est alors que le Lieutenant-colonel Gilles Bissonnette ,ancien commandant et conservateur du Musée Régimentaire décida d’offrir un casque de soldat qui avait servi durant la guerre. Le poinçon à l’intérieur indique 1941.

Le Lieutenant-colonel Raynald Arsenault, ancien commandant et spécialiste dans la restauration d’argenterie, décida de faire chromer ledit casque qui ferait alors office de fonds baptismaux régimentaires. Le Capitaine Guy Perreault, ébéniste à ses heures, fabriqua le support et sa base et la pièce était ainsi prête à recevoir son premier enfant pour le Baptême, manière Les Fusiliers Mont-Royal. Il restait une question importante à régler, les registres paroissiaux. Comme notre manège est situé dans la paroisse Saint-Louis de France, et que celle-ci nous sert pour nos célébrations annuelles du souvenir au mois d’août, il fut assez facile de conclure une entente à l’amiable. A chaque célébration, la secrétaire Mme Monique Lapointe, prépare les registres et vient les faire signer le matin du Baptême au Régiment. En novembre dernier, j’ai célébré 50e baptême au Régiment. L’événement se tient toujours dans la Salle d’Armes. C’est alors l’occasion d’expliquer aux invités l’usage de la Salle d’Armes et les traditions qui l’entourent. Le premier baptême fut célébré le 11 juillet 1993. Il s’agissait de Guy, Billy,Charles Rousseau, fils du Lieutenant-colonel Marc Rousseau alors commandant du Régiment.

Depuis le début, comme il est impossible de graver le nom des baptisés sur le casque de soldat, des plaques sont collées sur la base du support. L’an dernier, notre ébéniste le Capitaine Guy Perreault a dû ajouter un autre étage à la base afin d’accueillir les nouvelles plaques des baptisés. C’est en quelque sorte notre coupe Stanley à nous ! Pour ma part , je trouve que c’est là l’un des plus beaux trophées du Régiment les Fusiliers Mont-Royal. Nous pouvons le voir dans l’armoire située à la gauche dans la Salle d’Armes sous le drapeau original du Québec, remis à son Régiment par l’honorable Paul Sauvé ancien premier ministre du Québec. Puissions-nous continuer la tradition et surtout en être fiers.

Nunquam retrorsum.

Jacques Guilbault, padre major(r)



Baptisés au régiment Les Fusiliers Mont-Royal






1993
Guy, Billy, Charles Rousseau(1) 11 juillet, 1993
Pascale, Maryel, Mélanie Munro(2) 11 juillet, 1993

1994
Marie, Caroline, Sophie Gauthier (3) 23 octobre, 1994
Alexandra, Marie-Renée, Stéphanie Gauthier (4) 23 octobre, 1994
Louis-Jules René Marquis Farley (5) 13 février, 1994

1995
Jean-Michel, Eric Rousseau (6) 12 février, 1995
Stéphanie Jade Moïse (7) 14 mai, 1995
Nicolas, Jordan, Henri Moïse (8) 14 mai, 1995
Charlotte, Justine, Cécile Marquis Farley (9) 1 octobre, 1995

1996
Alexis, François Gosselin (10) 1 septembre, 1996

1997
Mathilde,Marie, Elianne, Gabrielle Fortier (11) 20 avril, 1997

1998
Anthony Moïse (12) 12 novembre, 1998

1999
Alicia Hamilton (13) 21 février, 1999
Émilie-Julie Perreault (14) 11 avril, 1999
Simon Girard (15) 25 avril 1999
Naomi Boisclair (16) 2 mai, 1999
Jimmy Bouchard (17) 13 juin, 1999
Larissa Lalonde (18) 1 août, 1999

2000
Jérémie Monette (19) 15 octobre, 2000
Alexandra Boisclair (20) 29 octobre, 2000
Simon Dover D’Orsonnens (21) 10 novembre, 2000
Megan Girard (22) 26 novembre, 2000
Louis-Charles Fortier (23) 28 décembre, 2000

2001
Antoine Olivier Hamilton (24) 18 mars, 2001
Alex Martin (25) 13 octobre, 2001

2002
Amélie Bilodeau (26) 26 mai, 2002
Maryane Lagacé (27) 8 juin, 2002
Gabriel Latendresse Bourdon (28) 24 novembre, 2002
Audrey Latendresse Bourdon (29) 24 novembre, 2002
Liam Blanchet (30) 29 décembre, 2002

2003
Enya Poulin-Mohan (31) 25 mai, 2003
William Bilodeau (32) 22 juin, 2003
Mathys Cadoret (33) 28 septembre, 2003

2004
Nathaniel Campagna (34) 3 janvier, 2004
Élyane Couture (35) 9 mai, 2004
Gabrielle Castonguay (36) 11 septembre, 2004
Camille Coulombe (37) 24 octobre, 2004

2005
2005 Mégan Dick (38) 13 mars, 2005
Elizabeth D’Aquila (39) 11 septembre, 2005
Charles-Émile Roy (40) 25 septembre, 2005
Tomy Martin (41) 23 octobre, 2005

2006
Julianne Marie Lapointe Lessard (42) 9 avril, 2006
Raphaëlle Grace Côté (43) 21 mai, 2006
Olivier Roy (44) 28 septembre, 2006
Mathilde Geneviève,Marie St-Jean (45) 26 novembre, 2006
Antoine,Guillaume,Philippe Couture (46) 10 décembre, 2006

2007
Anthony,Emile,Richard,Roussel D’Aquila (47) 30 septembre, 2007
Alexandre,Lapointe King Lessard (48) 28 octobre, 2007
Julie Potvin-Brouillette (49) 18 mars, 2007
Louis Alexandre Gélinas (50) 10 septembre, 2006

2008
Philippe André Gélinas (51) 21 septembre 2008
Grabriel,Rousseau Deschamps (52) 5 octobre, 2008
Olivier,Gabriel,Jonathan Roy (53) 19 octobre, 2008
Louis Philippe Trudel (54) 30 novembre, 2008
Baptèmes aux fusiliers Mont-royal



2006 Photos Baptème Mathilde Geneviève,Marie St-Jean (45) 26 novembre, 2006


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Défense nationale du Canada

Association canadienne de l'infanterie

OTAN

Conseil de liaison des Forces canadiennes

doyen a écrit:Ti-Marcel vas avoirde l'ouvrage pour plusieurs jours.
Il va se faire sonner les cloches.


http://ndgquebec.blogspot.com/2010/04/benediction-des-cloches-de-1927-et.html

mercredi 7 avril 2010
Bénédiction des cloches de 1927 et ordination de Zéphirin Beaulé
La journée du 3 avril 1927, qui fut celle de l'Ordination sacerdotale de l'abbé Zéphirin Beaulé, le matin, et de la Bénédiction du carillon de cloches, l'après-midi, fut décrite dans la Bonne Nouvelle. Ces fêtes furent présidées par Mgr Raymond-Marie Rouleau, O.P., archevêque de Québec.

BÉNÉDICTION DES CLOCHES

La cérémonie de la bénédiction et de la consécration des cloches annoncée pour 15 h 00 réunit, une demi-heure avant, une foule considérable. Des sièges spéciaux, aux premiers rangs de la nef et près du sanctuaire, avaient été mis à la disposition des bienfaiteurs et des parrains des cloches. L'Archevêque fut assisté au trône du curé Galarneau de Beauport, de l'abbé Arthur Ferland et un grand nombre d'autres.

Dans le choeur, on pouvait voir parmi les membres du clergé: Mgr Camille Roy, recteur de l'Université Laval, Mgr Élias Roy, supérieur du collège de Lévis, le Père Magnan, O.M.I., curé de Saint-Sauveur, le Père Jacob, O.M.I., l'abbé A.-A. Godbout, curé de Saint-François-d'Assise, l'abbé Israël Laroche, curé de Saint-Joseph, l'abbé Laverdière, aumônier de l'hôpital Saint-Michel-Archange, l'abbé Rosaire Veilleux, l'abbé Delisle, aumônier des syndicats catholiques nationaux, l'abbé Guillaume M.-Deschênes, l'abbé Pierre Gravel, l'abbé Léo Lachance, etc.

Les enfants de choeur occupaient deux rangées de chaque côté du sanctuaire. Une assistance compacte avait pris place dans la nef. Pas moins de 1200 personnes assistaient à la cérémonie. Les cloches avaient été placées dans le sanctuaire.

Parmi les personnes qui avaient pris place aux premiers rangs de la nef, on remarquait: M. et Mme Jos. Coulombe, échevin, M. et Mme Arthur Drolet, échevin, M. et Mme H.-P.Couillard, Commandeur, M. et Mme Arthur Leclerc, Commandeur, M. et Mme Adjutor Maranda, Commandeur, M. et Mme Louis Émond, Chevalier, M. Arthur Drolet, M. Alphonse Patry, etc.

Le curé Lavergne ouvrit la cérémonie par une allocution. L'abbé Pierre Gravel (voir la photo) prononça le sermon de circonstance. Mgr Rouleau dit ensuite quelques mots.

La bénédiction et la consécration des cloches eurent lieu immédiatement après. L'assistance put suivre la cérémonie de près, grâce aux petits livrets qu'on avait distribués et dans lesquels chacun en trouvait une explication détaillée. Selon l'usage, Mgr l'Archevêque fit sonner les nouvelles cloches, bénites et ointes, et toute l'assistance, les paroissiens et les bienfaiteurs en tête, fut invitée à imiter ce geste, en laissant une aumône. Pendant toute la cérémonie, la chorale de la paroisse chanta des cantiques de circonstance. On remercie Monsieur H. Légaré, basse, qui rendit la salutation angélique de Charles Gounod. Mlle Bernadette Lavergne accompagnait à l'orgue.

dixpeny a écrit:Bon ben la! Ca vas pas mal trop vite pour moi pis j'sais pas comment faire pour transferer toutes s'tes massges la toutes ensemb!
J'veux dire les inscrire sur un disc dur!
Simonne aque j'vas avoir 90 ans quand j'vas avoir fini de toute copier ca dans mon ti cahier.
C'est sure que j'vas m'faire sonner les cloches.
Quekun peut ti m'dire comment commencer?
Pis la fasson la plus simp hein!!

Marcel    

doyen a écrit:ma méthode à Moi Ti-Marcel, c'est faire du copier-coller sur Word, ensuite transformer le tout en PDF.

Pour se faire, il faut choisir les paragraphes intéressant seulement, (ceux du forum et ceux dans les hyperliens), à la suite autant que possible et quand tu as tout fait cela, tu le transfère en PDF.
Ton PDF est facile à enregistrer sur un CD ensuite.

PS. il faut recopier les images sur ton fichier word si tu veux les conserver.

doyen a écrit:À Roberval.

Domage que ce soit une photo de Lournal, on peux pas lire les informations..

Clic

carmella a écrit:Bonne photo quand même des cloches qui ne semblent pas trop endommagées, Marcel!...Par leur style, elles viennent probablement de la fonderie Paccard d'Annecy. Intéressants ces derniers liens (baptêmes du Régiment des Fusillers Mont-Royal et de l'église Notre-Dame-de-Grâce de Québec!)...

Voici l'histoire d'Obourg, ancienne commune wallonne de Belgique, dans la province du Hainaut, et du carillon de l'église Saint-Martin...





Une des trois cloches de l'église Saint-Martin d'Obourg

Baptême des trois cloches:
1- Marie-Thérèse, Dumonceau, maire d'Obourg à qui j'appartiens, mon parrain, et Madame Marie-Thérèse Majois, ma marraine.
Fondeurs Lombard et Antoine Persan à Montignies-sur-Rock en l'an 1803.

2- Caroline-Céleste, j'ai été nommée Céleste par Monsieur Charles Tiberghien, filateur de coton à Saint-Denis, mon parrain, et Mademoiselle Anne-Céleste Tiberghien, Saint-Denis, ma marraine.
Fondeurs Mabert Drouot et Bastien en l'an 1821.

3- Louise, je suis nommée Louise par mon parrain, Monsieur Louis Demaret, Bourgmestre, et ma marraine, Madame Catherine Dumonceau, épouse de feu Jean-Baptiste Dehoux, échevin.
Fondeur Drouot en l'an 1863.

C'est en 1951, que deux nouvelles cloches reprirent la place des aînées, victimes de la guerre. La première s'appela Marie et la seconde, Martine Macaire.
http://www.obourg-augello.be/histoire%20obourg.htm

Carmella

doyen a écrit:Intéressant Carmella.

Je ne savais pas que le chien de Quelle famille avait son saint Patron.  

carmella a écrit:Le carillon du Parlement canadien

clic



Où est-ce situé sur la colline du Parlement?

Le carillon se trouve dans la Tour de la Paix. Cet instrument de musique est composé de 53 cloches et pèse 66 tonnes. On en joue au moyen d'un grand clavier. Il est utilisé presque tous les jours de la semaine, tout au long de l'année, pour manifester le dévouement du Canada à la cause de la paix. Le « carillonneur du Dominion », Mme Andrea McCrady, est le talent derrière la musique.

Qu'est-ce que cela représente?

Le carillon a été installé en 1918 pour commémorer la paix et pour rendre hommage au service et aux sacrifices du Canada pendant la Grande Guerre.

De quoi est-ce fait?

Les cloches sont faites de bronze.
(Parlement du Canada)

Ils auraient pu les nommer, y m'semble!...

Ils en disent un peu plus dans l'encyclopédie canadienne...

LE CARILLON

Série d'au moins 23 cloches accordées en demi-tons et comprenant deux octaves ou plus, jouées manuellement à l'aide d'un clavier à effleurement. Le carillon fait son apparition au Pays-Bas au XVIe siècle, les registres atteignant alors deux ou trois octaves. Au début du XXIe siècle, un registre de quatre octaves est chose courante, mais ceux de cinq octaves ou plus demeurent l'exception. Le carillon est habituellement un instrument de plein air dont les cloches de bronze, de forme conique, sont fixes à l'intérieur d'un beffroi, ou, dans le cas de quelques instruments modernes, apposées à une structure à découvert. Les cloches sont de dimensions variées : celles d'un grand carillon peuvent mesurer de 16 cm à plus de 2 m de diamètre et leur poids peut aller de 5 à 1000 kg. Le carillon est joué au moyen d'un clavier à bâtons de bois arrondis et de courtes pédales reliées aux battants de cloches par un simple mécanisme de traction. Les touches et les pédales sont abaissées par des mouvements des bras ou des jambes, ce qui nécessite quelquefois une grande énergie physique. Les nuances varient en fonction du toucher, et l'instrument ne possède pas d'étouffoirs. Le jeu automatique (dans lequel on ne peut pratiquement pas contrôler l'expression et les nuances) s'effectue à l'origine à l'aide d'un cylindre rotatif muni de chevilles (disposées selon la musique) agissant sur les marteaux externes. Plus tard, on emploie des aimants électriques ou des moteurs pour actionner les marteaux ou les battants, tandis que la musique est codée sur une cassette électronique ou un disque d'ordinateur, faisant souvent partie d'un système MIDI. Le jeu automatique est surtout employé dans les carillons européens. Un vrai carillon s'actionne manuellement sans aide électrique ou électromagnétique, mais on peut l'organiser pour qu'il joue automatiquement par l'entremise des marteaux externes et manuellement par le truchement des battants internes.

Le carillon est d'abord utilisé comme accessoire de l'horloge hollandaise de tour pour annoncer l'heure à intervalles rapprochés avec des mélodies agréables et assurer une musique de plein air jouée à la main pendant les jours de fête. La rareté du carillon peut être attribuée à la difficulté d'accorder les sons harmoniques des cloches de façon à ce que les accords et les passages complexes puissent sonner juste. Après le milieu du XVIIIe siècle, il s'écoule 150 ans avant que des carillons bien accordés soient de nouveau construits; au XIXe siècle, une quinzaine d'instruments de qualité inférieure sont installés en Europe et trois aux États-Unis. Au début du XXe siècle, deux fondeurs anglais, Gillett & Johnston de Croydon et John Taylor & Co. de Loughborough, mettent au point des techniques de fonte et d'accordage qui produisent des carillons de bonne qualité. Environ huit instruments font leur apparition en Europe avant 1922.

L'arrivée du carillon au Canada

Le premier carillon installé au Canada, un jeu de 23 cloches commandé à Gillett & Johnston par Chester D. Massey à la mémoire de son épouse, est placé en 1922 dans l'église unie Metropolitan, à Toronto. Plusieurs instruments sont ensuite installés aux États-Unis ainsi que dans plusieurs autres parties du monde. En 2007, on compte environ 600 carillons dans le monde, dont 11 au Canada, la plupart étant d'origine anglaise :

Église unie Metropolitan, Toronto (installé en 1922, carillon de 23 cloches, nombre porté à 35 en 1960 et à 54 en 1971);

Norfolk War Memorial, Simcoe, (Ont) (1925, 23 cloches), restauré;

Église Saint George's, Guelph, (Ont) (1926, 23 cloches, nombre porté à 35 en 2006);

Hart House (Soldiers' Tower), Université de Toronto (1927, 23 cloches, nombre porté à 42 en 1952; restauré et porté à 51 cloches en 1975);

Tour de la paix, édifices du Parlement, Ottawa (1927, 53 cloches);

Cathédrale Christ the King, Hamilton, (Ont.) (1933, 23 cloches);

Église Saint-Jean-Baptiste, Ottawa (1940, 47 cloches, inactif);

Rainbow Tower, Niagara Falls (1947, 55 cloches, restauré de 1998 à 2001, inactif);

Oratoire Saint-Joseph, Montréal (1955-1956, 56 cloches);

Netherlands Centennial Carillon, Victoria, (C.-B.) (1967, 49 cloches, nombre porté à 62 en 1971);

Exhibition Place Carillon, Toronto (1974; remis en état en 2001, 50 cloches).

En plus de ces carillons, il existe quelques instruments qui ne correspondent pas à la définition d'un carillon. En 1966, la province de l'Alberta installa un « carillon du centenaire » à Edmonton. Malgré son nom, cet instrument n'est cependant pas un véritable carillon puisqu'il ne comporte pas de cloches. Un autre instrument, installé à l'hôtel de ville d'Edmonton en 1992, ne correspond pas non plus à la définition parce qu'il utilise un clavier électrique plutôt qu'un clavier mécanique.

Carillonneurs canadiens

Le carillon compte très peu d'interprètes au Canada. Il n'y a que 400 carillonneurs professionnels qualifiés au monde. Percival Price est à la fois le pionnier au Canada et une autorité mondiale dans ce domaine. Parmi d'autres carillonneurs actifs au Canada dans le passé, citons Émilien Allard, Herman Bergink, Robert Donnell, Sydney Giles, J. Leland Richardson, Sydney J. Shep, Jack Skillicorn, James (« Bud ») Slater, Arnold Somerville, June Somerville et Daniel Zlatin.

Parmi ceux actifs au Canada en 2007 se trouvent Claude Aubin (Montréal), Donald Hamilton (Guelph), Michael Hart, Charles Hogg, Rosemary Laing, Roy Lee, Gerald Martindale, Claire Poirier et Gordon Slater (Ottawa). Andrea McRady est devenue Carillonneur du Dominion en 2008.

Huit Canadiens, dont Price, sont membres fondateurs de la Guild of Carillonneurs in North America. La guilde a son siège en Ontario pendant les sept premières années de son existence (1938-1945).

Price et Slater font des enregistrements sur le carillon de la Tour de la Paix; Herman Bergink, sur le Netherlands Centennial Carillon (Victoria); Émilien Allard, sur celui de l'oratoire Saint-Joseph; Leland Richardson, sur celui de la Soldiers' Tower; Slater, sur celui de la Rainbow Tower et Martindale, sur celui de l'église unie Metropolitan.

Discographie

The Netherlands Centennial Carillon, Victoria, C.-B., Herman Bergink, Leent Hart, 1974.

Bell and Brass, Gordon Slater, Canadian Brass, carillon de la Tour de la Paix, 1978, cassette, Good Day GD7371.

Peace Tower Christmas, Gordon Slater, 1979, Tapestry Records GD 7373.

Anniversary Carillon, Gordon, James et Pamela Slater, Heather Spry, Andrea McCrady, carillon de l'église unie Metropolitan, 1982 (cassette), 2006 (CD).

Jan Jarvlepp, John Winiarz, Chronogrammes, Gordon Slater et al., 1986, Jarvlepp Productions JW 861.

On Christmas Night, James Slater, carillon de l'église unie Metropolitan, 1996, cassette et CD.

Touch the Hem, Gerald Martindale, carillon de l'église unie Metropolitan, 1999.

Gaudeté, Gerald Martindale, carillon de l'église unie Metropolitan, 2003.

Look At The World, Gerald Martindale, carillon de l'église unie Metropolitan, 2006.


Bibliographie

« Bell music invades Canada », Canadian Music Trades Journal, XXII (mai 1922).

Percival PRICE, The Carillon (Londres 1933).

-, « Carillons of North America », ms (1933).

Margaret S. BELFORD, « Victoria's singing tower », Daily Colonist (Victoria, 3 mai 1970).

John ALLEMANG, « Let the bells ring out », Globe and Mail (Toronto, 27 juin 1986).

H. WADSWORTH, « The carillon: an orchestra unto itself, » Classical Music Magazine, vol 15:5, 1992.

Karel KELDERMANS et Linda KELDERMANS, Carillon : The Evolution of a Concert Instrument in North America (Springfield, Ill., 1996).

Muriel LEEPER, « Ringing the bells, »Performing Arts & Entertainment in Canada, vol 32, oct. 1998.

« Carillonneur's job has nice ring to it : Gordon Slater », Toronto Star (23 déc. 1999).

Sarah HOOD, « If I had a bell...Canada's carillonneurs ring remembrance », Performing Arts in Canada (automne 2002).

Auteur Percival Price, Gerald Martindale
http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=Q1ARTQ0000613

Carmella
.

doyen a écrit:AUPRÈS DE MON VIEUX CLOCHER


Auprès de mon vieux clocher
Le village refait la ronde
En encerclant tout un monde
Que je viens de retrouver
Le tilleul n’a pas changé
Il abrite les amourettes
Le petit chemin
Qui conduit au moulin
S’efface lentement
Sous les rides du temps
Mais là, sur le banc
Toujours, des cheveux blancs
Viennent se reposer
Médire ou bien jaser
Auprès de mon vieux clocher
Tout auréolé de lumière
Je rechante la prière
De ma foi des jours passées
Auprès de mon vieux clocher

Auprès de mon vieux clocher
Pour mon cœur les souvenirs dansent
Ou d’hier, ou de l’enfance
Il a su me les garder
Le visage des parents
Les cris de la maison d’école
Les jeudis dans l’herbe folle
Me sourient, toujours présents
Au fil des années
Fidèle, il a sonné
Les peines et les joies
De chaque villageois
Si je fus souvent
Porté par d’autres vents
C’est dans son ombre bleue
Que je me sens heureux
Aussi pour l’avoir aimé
Lorsque viendra ma dernière heure
Faite encore que je demeure
Auprès de mon vieux clocher

Auteur inconnu.


Le clocher de mon village


- 1 -
Quand l'étranger débarque en Corse
Il ne peut en croire ses yeux
Il est saisi par une force
Un attrait si mystérieux
Et parmi toutes ces merveilles
Cette mer bleue, ces grands rochers
Dans un village aux mille treilles
Il aperçoit un vieux clocher.

Refrain
C'est le clocher de mon village
C'est le clocher le plus joli
Recouvert de lierres sauvages
Cachant ses vieux murs décrépits
Et délaissant tous les bocages
Les oiseaux construisent leurs nids
Nous égayant de leur ramage
Dans le clocher de mon pays.

- 2 -
Dans la nuit le pêcheur s'égare
Il ne peut retrouver le port
Le vieux clocher lui sert de phare
Il voit sa petite croix d'or
Qui sous les rayons de la lune
Lance ses reflets lumineux
Et s'avançant dans la nuit brune
Le pêcheur chante tout joyeux :

Refrain 2
C'est le clocher de mon village
C'est le clocher de mon pays
De tous les écueils du rivage
Il me protège, il me conduit
Lorsque le vent tourne à l'orage
Je trouve un abri près de lui
Et je ne crains plus les naufrages
Près du clocher de mon pays.




--------------------------------------------------------------------------------
Rodor - Warms
Interprète: Rina Ketty (1938)

Écoutez cette belle vieille chanson http://gauterdo.com/ref/cc/clocher.de.mon.village.html

Ou...

https://www.youtube.com/watch?v=-MV9PDChkaY&p=8C43DA23EB3043E0&playnext=1&index=77

Doyen a écrit:

carmella a écrit:J'aimais bien la version originale des trois cloches chantée par ''Les Compagnons de la chanson'' et Édith Piaf...


Carmella

carmella a écrit:En effet, Paul Buissonneau dit Titi, faisait partie du groupe au début de cette formation que quelques années. Fred Mella, le soliste, était l'époux de Suzanne Avon, une canadienne d'origine je crois, qui avait une émission à la télé dans les années 50. T'en souviens-tu?...de bons souvenirs!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Compagnons_de_la_chanson

Carmella

.

myrtille a écrit:

Fred est né à Annonay, Ardèche, le 10 mars 1924 de parents italiens. Il a eu un fils, Michel, en 1950 et une fille, Laurence, née en 1962. Ses deux enfants lui ont donné quatre petites-filles et un petit-fils.


Portrait de Suzanne Avon incarnant Arthémise dans le film Un homme et son péché
1948
 
BAnQ, Centre d’archives de Montréal
Fonds Claude-Henri Grignon
 
MSS246/037/047

carmella a écrit:1036535672bravogif

Merci Myriam!...Quelle belle photo de Suzanne!...C'était la belle Arthémise dans le premier film d'Un homme et son péché''?...

Ils se sont mariés à Mont-Royal?...

Bonne fin de semaine!

Carmella  emoticon-0109-kiss

myrtille a écrit:Il n'y a qu'une Suzanne Avon née en 1923 sur Ancestry.



Raoul Avon [ Wilfrid Avon & Emelia Proulx ]
et
Jeanne Giroux [ Auguste Giroux & Eugenie L-Heureux ]

Mariage: Le 12 juin 1922 à Montréal (Saint-Charles)

carmella a écrit:En effet, les cloches russes sont à l'honneur chez toi, Micheline...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2tellerault
http://www.habitants.fr/cartes_postales_1900_chatellerault_86066.html
clic



La cloche russe de Châtellerault



Carte postale représentant l'église Saint-Jean-l'Évangéliste de Châtellerault

Cette magnifique cloche se retrouve dans l'église Saint-Jean-l'Évangéliste de Châtellerault, sur les rives de la Vienne. Elle a été offerte par Sa Majesté l'Empereur de Russie, le tsar Nicolas II à la ville de Châtellerault car la manufacture lui fournissant des armes. Elle porte cette inscription en français et en russe: '' Sonnez la paix et la fraternité des peuples''. Elle a été fondue dans les usines de V. M. Orlow à Saint-Petersbourg.

Sortie de la fonderie Orlow de Saint-Petersbourg, le 18 mars 1897. Elle a un diamètre de 1.75 m et une hauteur de 2.05 m. Elle fut baptisée le 19 mai 1893.

J'ignore sous quels noms elle fut baptisée...

Carmella

carmella a écrit:clic


Écoutez le carillon ambulant de Douai
http://asso.nordnet.fr/arpac/.

Carmella

doyen a écrit:http://asso.nordnet.fr/arpac/carillon/historique.htm#haut

carmella a écrit:Merci Marcel pour l'ajout historique...Nous gardons de bons souvenirs de Douai, près de Pas-de-Calais... Par un beau dimanche, on décide de visiter les endroits de débarquements lors de la 2e grande guerre et nous avions rencontré là deux anciens de la résistance.

Par notre accent québécois, ils se sont joints à nous pour nous remercier, nous les Canadiens, de les avoir sauvé. Nous avions eu droit à toute une leçon d'histoire sur cette guerre avec eux que nous n'oublierons pas de sitôt...Ils en étaient tout émus encore après tant d'années...et nous aussi!

http://www.communes.com/nord-pas-de-calais/nord/douai_59500/
Magnifiques photos et cartes postales anciennes de cette ville.

Carmella

.

dixpeny a écrit:Ah! Quelle beaute cette cloche russe!
Merci Carmella

Marcel  emoticon-0109-kiss

carmella a écrit:Mets-en qu'elle est belle cette cloche avec toutes ses ciselures et le profil du tsar Nicolas II!...  

Ti-Marcel... as-tu un peu d'infos sur les clochers de la région de Bellechasse?...en attendant de recevoir mon livre sur ''Les cloches d'église du Québec'' par François Mathieu.

Carmella 

.

dixpeny a écrit:A bien y penser, j'ai visite une douzaine de paroisses en Juin et je n'ai pas regarde tres bien les clochers.
Par contre, sur l'heure du midi j'etais justement a St Gervais de Bellechass pour visiter le cimetiere et L'angelus a sonne. Comme je ne suis plus habitue a entendre les cloches sonner, j'ai ete vraiment surpris, donc j'ai un "video clip" de cloches qui sonnent.
Je sais pas si on peut le transmettre ici. Je ne crois pas que le site n'admets les videos.
Qu'en penses-tu?

Ici l'Eglise de St Michel de Bellechasse http://www.uquebec.ca/musique/orgues/quebec/smichelb1.html
Su la photo de l'Eglise, de chaque cote de la porte centrale, on peut voir des plaques. J'ai photographie ces deux plaques.
Je vais voir si je peux retrouver cette photo.

Marcel

Clic




Origine inconnue jusqu'a date

carmella a écrit:Pour le video, pourquoi pas?...demande à Denise ou Myriam ou Doyen...

Regarde bien ces trois cloches avec leur petite croix...elles viennent de la fonderie Paccard.
clic


La cloche de la chapelle St-Antoine-sur-Murat

clic


La ''Savoyarde'' de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre à Paris.

clic


et là aussi sur cette cloche à l'abbaye de Saint-Maurice
http://www.fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%27Annecy

Pour la cloche de Bellevue, il n'y a que le curé de cette paroisse qui pourrait te le dire mais vu qu'il est au Pakistan, s'il n'est pas noyé, alors...attendons. La cloche a de forte chance de venir de cette même fonderie; j'en mettrais ma main au feu!...OUCH!...j'me suis fait une cloque (brûlure)!... Y fait chaud en titi dans une fonderie de cloches!... La petite croix gravée se retrouve aussi sur ta belle cloche. Qu'est-ce-que t'en penses?...

J'me demande si Tommy ne pourrait pas vérifier les clochers de Bellechasse tout en faisant ses recherches?...

Carmella

doyen a écrit:donc j'ai un "video clip" de cloches qui sonnent.
Je sais pas si on peut le transmettre ici. Je ne crois pas que le site n'admets les videos.
Qu'en penses-tu?




Héberge ton vidéo sur un site comme Picasa, Face book, ou autre et place l'hyperlien sur le forum.

Moi c'est Windows Live Groupes. Ou encore envoie moi le par Email et je l'hébergerai.
celleb@videotron.ca

Trifluvienne a écrit:Bénédiction des cloches de l'église St-Zéphirin de La Tuque 26 mars 1958

Photo : fonds Corbeil-Caron-Michy Société historique de La Tuque

 Cloches de La Tuque
Un carillon sonnera officiellement le 30 mars 1958, le Dimanche des Rameaux.

Le nom des cloches :

Marie , Louis , Eugène , Georges-Léon , Anne

doyen a écrit:Très belle photo souvenir.
Et quelles belles cloches.
Félicitation.

carmella a écrit:Vraiment superbes ces cloches, Micheline!...Quand même impressionnant la cérémonie de bénédiction!...

Auriez-vous dans vos notes, l'historique de l'église St-Pierre de Shawinigan?...Le frère de mon grand-père, Henri Levasseur, dirigea le chantier de la construction de cette église vers 1920.

Merci encore pour la photo...

Carmella

.

dixpeny a écrit:Oui c'est une tres belle photo. Merci Micheline

Marcel

dixpeny a écrit:La j'vas faire une crise. Ca marche pas pantoute. Pas kapab d'envoyer mon video sur Picassa. Pas kapab d'envoyer par couriel
(not enough memory space). Pas kapab de rien faire avec s'tes maususes de machines la.   
J'vas su Canadian tireline pour acheter une masse pis mi ke j'arrive a maison, ca va marcher ou ben.....   
Maudite machine!1Arrrrghhh!
Marcel    

dixpeny a écrit:Bon! La c'est en chargement sur Google docs. J'ai ete sur Picassa, pis c'est la que ca c'est produit.
Picassa, Google, upload, heberge, He! Simonak, s'pas un cadeau ca!!
Ben la j'pense ca va prendre toute la nuit pour transferer ca sur Google docs.
Ca c'est rien encore! Ca m'as pris au moins 10 minutes pour trouver s'ta filiere la ?. Conne on sait, toutes, moe pis les ordis, Pfff!
Zero!Zero! Pis Zero! Completement perdu. Pire que la maternelle calvasse.
En tk, j'viens de r'garder pis y a a peu pres 60% de "upload" (comment tu dis ca en francais ?) de fait.
Comment ca c'est si complique s't'affaire la. Comment ca prend de temps pour etre " hacker" (s'ti d'meme que ca s'ecrit ?)
Simonak, pas encore fini. Pourtant y a juste 37 secondes de video tabar slak!
(Machines! Machines!)

Ah ben Bonyenne! Ca a marche!   

Hmmm! Y a ti quekun qui peut m'dire astheure comment checker ca su Google docs?

Marcel   :pleur   

Trifluvienne a écrit:
 Carmella
 Lorsque les locaux de la société d'histoire de Shawinigan réouvriront après les vacances d'été, j'irai faire un tour. Un des membres André-Jean Bordeleau, s'occupe de la mise en valeur de cette église, reconnue pour ses vitraux de Nincheri. il doit sûrement connaître toute l,histoire de l'église.

Trifluvienne a écrit:La première cloche de l'église de La Tuque. Elle a annoncé les diverses cérémonies religieuse pendant près de 50 ans.

Correspondance au sujet de l'achat de la cloche. Certains documents laissent croire que le curé Eugène Corbeil et deux autres personnes se seraient rendus en Franceà ce sujet.

Cette cloche a laissé place aux nouvelles, installées en mars 1958


contrat d'achat de la première cloche

dixpeny a écrit:HEE!HAW!!
CA MARCHE! CA MARCHE! hee!haw!!
    
File: Quebec 2010 344.avi
Google docs

Marcel

dixpeny a écrit:Voici la cloche la plus ancienne au Canada

En 1666, Robert Giffard (1587...decede a Beauport en 1668), maitre chirurgien,premier medecin de l'Hotel Dieu de Quebec et seigneur colonisateur, verse a la paroisse de Beauport cent livres pour une portion de terre.Cette somme sert a l'achat d'une cloche pour la premiere chapelle paroissiale construite vers 1662. En 1713, la paroisse de Beauport fait don de cette cloche a l'Eglise de St-Pierre-de-la-Riviere du Sud, une paroisse fondee pres de Montmagny.Cette meme cloche sera cedee au Musee du Quebec en 1949.

La cloche porte la lettre "L" surmontee d'une couronne royale, symbolisant Louis XIV regnant, avec la date de la fonte, 1666. Sur la paroi apposee, figurent les trois fleurs de lys du royaume de France.

Donc, il s'agit aussi de la premiere cloche en Bellechasse a Quebec

Marcel   


La cloche la plus ancienne au Canada

doyen a écrit:Selon la photo, cette cloche m'aparait être en fonte.
Est-ce que j'me trompe??

dixpeny a écrit:Marcel
Je ne sais pas si elle est en fonte, mais j'en doute beaucoup.
Tout d'abord la fonte n'emets pas un son clair comme le cuivre ou le bronze,
mais un son beaucoup plus sourd. De plus, la fonte est tres ductile,
donc avec les vibrations elle est plus susceptible de frayer(craquer).
Meme un alliage avec d'autres metaux ne donnerait pas un son aussi clair et precis.
Par contre, je ne suis pas un expert dans ce domaine, mais j'ai fait un peu d'etudes
en metallurgie et je ne crois pas que des cloches soient faites en fonte.
Si on regarde la photo de la plus grosse cloche au monde en Russie, elle a ete fracturee
a cause d'un soudain changement de temperature.
Si on installe une grosse cloche dans un clocher comme la Savoyarde en France,
imagine le momentum qu'elle a en pleine volee et maintenant le battant qui pese deja des centines de kilos
et qui frappe la cloche, toutes ces vibrations se multiplient et se dispersent a travers cette cloche.
C'est a ce moment que la ductilite du metal entre en facteur.
Mem si la fonte est a son meilleur, il est tres fort probable qu'il y aura des fissures avant pas longtemps.
|Donc les fissures deviennet plus larges, plus longues, inevitablement provoquant une fracture majeure.
Donc, imagine une cloche en fonte de 5 tonnes qui se fracture, et ce en toute volee!!!
Catastrophe immediate!!! Damages tres extensifs!
Mais, oublies pas que c'est juste mon opinion!!!

Marcel  

doyen a écrit:Je sais que la fonte ent beaucoup plus fragile et que le son est aussi plus sourd que le bronze .
mais je sais aussi qu'il y a eu déjas des cloches en fonte.
Mais je ne saispas si il s'en fesaient des grosses.

Voici la preuve.





Le projet …
Initié en 2005 lors des travaux de restauration de l'église, le projet est né de la volonté première de remplacer la cloche en fonte de fer fêlée et de recevoir la seconde dans la fenêtre créée en façade Nord du clocher.



C'est en Novembre 2007, que sur proposition du Maire, le conseil municipal a décidé de donner vie à ce projet.



L'ancienne cloche fêlée, datant du XVIII ème, époque où l'église a été restaurée, est désormais exposée dans l'église.


http://www.coursegoules.net/cloches/cloches.html

dixpeny a écrit:Bon!! Enfin!!! J'ai reussi sur You tube.
Ca ti pris du temps un peu!
O.K.!
https://www.youtube.com/watch?v=wi31A3QxLIs


Marcel 

doyen a écrit:C'est à la perfection sur You Tube.

Merci, beau son de cloches.

dixpeny a écrit:  
Merci Doyen
Marcel

carmella a écrit:WOW!...T'as réussi Ti-Marcel avec Youtube!...  

Quel beau timbre ce carillon de l'église St-Gervais!...As-tu remarqué y a un petit clocher sur la sacristie?...Première fois en ma connaissance...MERCI de nous partager cette magnifique volée!...   

Bonne journée!

Carmella   
PS: Avec tout ce branlebas,    je n'avais pas vu votre réponse Micheline, au sujet de l'église St-Pierre de Shawinigan. Merci d'y porter attention...

.

carmella a écrit:Je viens de recevoir ce bouquin sur ''Les Cloches d'église du Québec'' par François Mathieu...


Par Paul-François Sylvestre – Semaine du 22 juin au 28 juin 2010
 
Les cloches d’église ont eu à toutes les époques une signification culturelle qui débordait leur stricte utilisation pour le culte. C’est en passant par l’histoire, l’identité et la création artistique qu’elles résonnent dans la culture du Québec. Tel est l’avis de François Mathieu qui signe Les Cloches d’église du Québec: sujets de culture. C’est un ouvrage qui démontre le potentiel expressif et symbolique de ces biens d’église qui font partie du patrimoine matériel québécois.

C’est le pape Sabinien (604-606) qui a introduit les cloches dans les églises. Deux ans plus tard, le concile d’Aix-la-Chapelle (801) décrète que la sonnerie des cloches est un acte sacré.

Dans nos villages catholiques, les cloches appellent à la prière dominicale, elles marquent aussi les naissances, les mariages et les sépultures. Il y a même une tradition pascale selon laquelle les anges prêtent leurs ailes aux cloches pour leur permettre de rendre visite au pape à Rome durant la Semaine sainte (les cloches restent muettes du Jeudi saint au Samedi saint).

François Mathieu note qu’en plus d’être des instruments liés au culte, voire des instruments de musique, les cloches elles sont parfois «des acteurs importants de l’histoire civile et politique». On sait, par exemple, que la cloche Marguerite-Michel de l’église Saint-Denis-sur-Richelieu a joué un rôle significatif lors des rébellions de 1837-1838.

Les cloches se sont aussi fait entendre lors d’événements importants sans connotation religieuse; «pensons par exemple à l’époque de la Grande Guerre, quand elles ont maintes fois prévenus les jeunes gens de l’arrivée des agents de la conscription.»

Dans une société où le nombre de catholiques pratiquants est en chute libre, les visites d’églises anciennes nous épargnent les sermons du curé et mettent l’accent sur les noms de l’architecte, des sculpteurs, peintres, facteurs d’orgue, verriers et… fondeurs de cloches. «L’historien de l’art est devenu un expert bien plus écouté que le curé lui-même», note François Mathieu.

Les Cloches d’églises du Québec nous apprend que la première trace de cloches fondues en Nouvelle-France remonte à 1664, à Québec, que la province de Québec à elle seule renferme 8 000 des 10 000 cloches de bronze réparties dans toutes les provinces canadiennes, que le bourdon Saint-Jean-Baptiste de la basilique Notre-Dame de Montréal est le plus important au Québec, qu’entre 1840 et 2004, 1 769 cloches ont été installées au Québec, comparativement à 486 en Ontario, et que le carillon à clavier de l’Oratoire Saint-Joseph est le seul du genre au Québec à être conforme aux standards internationaux.

L’ouvrage nous renseigne aussi sur la campanologie mondiale en précisant que la plus grosse cloche au monde pèse 201 tonnes; il s’agit de la Tsar Kolokol III du Kremlin (elle est cassée a n’a jamais vraiment sonné).

On note que «l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche forment le château fort mondial des plus belles et grandes sonneries de cloches au monde» et que le plus énorme trio de cloches au monde, sonnant à la volée, se trouve à Markham (Ontario), dans les clochers de la cathédrale slovaque de la Transfiguration.

L’auteur conclut que la valeur des cloches repose avant tout sur leur rapport unique à la population.

«Elles ont appelé tantôt à la prière, tantôt au combat, à l’émulation ou à l’identification.» Les cloches d’églises sont des objets à préserver car elles sont des sujets de culture en raison du «prolongement hors d’elles-mêmes».

Pour en savoir un peu plus sur cet auteur:
http://www.francoismathieu.com/travaux/en-vrac

Après lecture, j'ajouterai quelques passages au blogue...

Carmella

doyen a écrit:L'an 604.....
Je ne savais pas que les cloches dataient de si vieux, Sabinien doit se faire sonner les siennes de ce temp-ci, on devrait l'inviter sur le forum.


Cloche de La Haye Pesnel (50)
Cloche historique fondue en 1793,
d'inspiration révolutionnaire dans son inscription ;
sans doute unique par son texte et...
ses fautes de français

http://campanologie.free.fr/Disparition.html

carmella a écrit:C'est vrai Marcel...depuis le pape Sabinien, les Sarrazins, les Normands, les Anglais, les Français ont fait sonner pas mal de cloches!...

Ça demeure un fait...selon François Mathieu, l'année 1789 est sans doute la plus déterminante de l'histoire campanaire.

''Dans la foulée de la période révolutionnaire, le Décret du 2 novembre mit alors tous les biens ecclésiastiques à la disposition de la nation qui allait ainsi spolier les églises. Le temps était venu de renverser les pouvoirs de l'Ancien Régime, de même que tout ce qui avait pu contribuer à les instrumentaliser ou les représenter. À titre de puissantes figures d'une ère révolue, les cloches étaient des objets chargés de cette symbolique. On mit peu de temps pour s'attaquer à ces dernières qui prolongeaient si fortement dans l'espace physique et sonore les idéaux d'une société jusqu'alors gouvernée notamment par l'Église. Pour cette période strictement, effectivement, plus de 100 000 cloches furent descendues puis fondues en monnaies ou en canons. La valeur symbolique de ces conversions ne manque pas d'impressionner quant à ce qu'étaient désormais les principes fondateurs d'une société nouvelle. Une littéralité bouleversante marquait alors le changement de cap qui s'opérait dans cette société.

Il en fut de même de plusieurs fondeurs de cloches au chômage qui s'employèrent eux aussi au service de la Révolution pour se faire des champions en matière de destruction de cloches. À titre d'exemple, Jean-Baptiste Antoine en détruisit un très grand nombre pendant la Révolution pour reprendre ensuite son métier de fondeur de cloches, et ce, jusqu'à sa mort en 1840. Pierre Gorlier fondait aussi des cloches, tout comme ses aïeux. Il occupa un certain nombre de postes durant les années critiques dont celui d'employé à la ''cassation'' des cloches, à Saint-Quentin et à Laon. Âgé de 71 ans, il renoua avec son métier en 1803 et s'y consacra jusqu'à sa mort. Ses fils François et Florentin, tous deux fondeurs de cloches, firent de même.

On trouve un certain nombre de cloches qui, manifestement, furent mises au service de la nouvelle Révolution, de manière plus ou moins explicite et à des degrés divers de réussite. Tenant le pari que les cloches avaient le pouvoir de soutenir une idéologie, certaines furent justement bardées de propagande révolutionnaire:

Par exemple, la cloche située dans le Roussillon, à Prats-de-mollo, et fondue en 1790, conserve le souvenir de la Révolution Française; sa formule acclamative est la suivante: ''Époque mémorable de la Révolution de France. Vive la Nation.''

D'autres ont été limées par endroits et sur certaines aussi furent burinées les mots passeport: ''Liberté, Égalité''. Comme des livres ouverts, ces cloches s'offrent à l'analyse du temps, témoignages de périodes historiques successives. À cet égard, ces pièces épigraphiques constituent de véritables pièces de collection qui, de par leur singularité, tirent leur valeur du lien nécessaire avec un fait historique dont elles portent les marques. Parmi les cloches qui furent livrées à la République, certaines subsistèrent, étant utilisées par exemple pour convoquer au Club révolutionnaire, aux concert républicains et à diverses réunions. Enfin, il faut faire état des nombreuses cloches qui furent effectivement descendues sans être cassées ni fondues.

Toujours en Europe, le bicentenaire de la Révolution fut un événement très remarqué dans le monde campanaire. Plusieurs cloches y ont été fondues dans un but commémoratif et les inscriptions en attestent. Donnons ici trois exemples. Une Paccard qui s'est ajoutée à un carillon ambulant porte la marque: ''Fondue en l'an 1989 en commémoration du bicentenaire de la Révolution française, je chante l'espoir de l'Europe.'' Notons au passage que la première cloche Paccard fut coulée en 1796, soit pendant l'hécatombe. À l'occasion des Journées nationales de campanologie et en présence des congressistes, fut fondue le 31 août 1989 une autre cloche et y est inscrit: ''Je chante la mémoire de mes soeurs disparues.'' Enfin, une Bollée porte le début de la Déclaration des droits de l'Homme puis la mention: ''1789-1989. Je sonnerai le souvenir de mes soeurs.''

En outre à l'occasion du bicentenaire, certaines cloches qui, dans la tourmente du Décret, avaient été descendues mais égarées, ou encore montées sur d'autres beffrois, retrouvèrent leur commune d'origine. Cependant, plusieurs de celles qui avaient été enfouies ça et là n'ont pas été retrouvées. Certaines d'entre celles qui ont sombré en eaux profondes se feraient même encore entendre. Mais il se dit tellement de choses à ce sujet...

Le fait d'être remonté à la Révolution française m'autorise du même coup à mentionner que, lors des deux grandes guerres mondiales, les Allemands ont confisqué encore plus de cloches, soit environ 120 000. Elles furent prises surtout en Allemagne mais aussi en Hollande, en Belgique et en Autriche.

Les circonstances entourant ces descentes de cloches sont toutefois bien différentes, puisque la quête allemande du bronze à des fins d'armement ne s'accompagnait pas d'anticléricalisme. Classées préalablement en quatre catégories (dont celle d'intouchable!), à la demande des autorités ecclésiastiques et du patrimoine national, elles étaient acheminées par chemin de fer jusqu'aux ''cimetières de cloches'', surtout ceux de Hambourg. Beaucoup d'entre elles ont alors disparu. Or, depuis 1946, pas moins de 70 000 cloches ont été coulées ou recoulées en Allemagne seulement. Soixante fonderies de cloches germaniques étaient toujours à pied d'oeuvre durant les années 1950. Même en 2009, il en reste encore huit. Et c'est justement dans la ville de Hambourg, où ont abouti tellement de cloches en danger, que se trouve un grand bourdon de 9 tonnes, tout neuf, datant de 2008. La rigueur et l'encadrement des pratiques, de même que l'excellence de ses chercheurs font de l'Allemagne un chef-lieu mondial de la science campanaire.
(extraits du livre ''Les cloches d'église du Québec'' par François Mathieu. Pages 15, 16,17,18 et 19.)

Carmella

.

doyen a écrit:Beau petit cours d'histoire Carmella Merci.

Tu te donne beaucoup de travail à copier, scan la page et place là en jpeg.
Je dis ça comme ça.

carmella a écrit:Justement, il est défectueux, câline de bines!...Merci Marcel!...


Bourdon Paccard de la cathédrale Saint-Pierre en Martinique déformé lors de l'éruption volcanique du Mont Pelée en 1902 que l'on peut voir au musée Frank Perret à Fort de France.
http://voilierjangada.blogspot.com/2010/03/billet-n51-saint-pierre-au-pied-de-la.html

Carmella
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carmella a écrit:Vous vous souvenez de la crécelle...
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que l'on utilisait autrefois en remplacement des cloches durant la Semaine sainte...

Carmella
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carmella a écrit:Crécelles à manivelles, des machines à bardas...j'aime bien ce terme, Marcel!... Faudrait bien en entendre une, juste pour casser les oreilles à ti-Marcel!...  emoticon-0102-bigsmile

Ne doit pas être confondue avec Crécerelle.
 
Une crécelle est un instrument de musique idiophone datant du Moyen Âge et répandue aujourd'hui encore partout en Europe. De conception et d'utilisation simples, elle est un instrument populaire mais aussi un jouet pour les enfants.

Grâce au bruit puissant qu'elle émet, elle était aussi utilisée au Québec par les femmes des agriculteurs pour appeler leur mari au champ, avant la mécanisation de l'agriculture.

Facture
Petite (5 cm) ou géante (5 m), manuelle ou mécanisée, elle est composée d'un manche et d'une partie rotative parfois multiple dont la lame en bois racle et craque sur la partie crantée du manche.

Jeu
Dotée d'un son très puissant elle était utilisée dans les monastères et durant les carnavals (en Suisse notamment) ou charivaris.

C'est un élément important de la fête juive de pourim où elle retentit à chaque évocation de Haman durant l'office religieux.
Elle est également utilisée dans le poème symphonique Till l'Espiègle de Richard Strauss.
http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/473047

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Un peu comme ces moulins à prières (mani korlo en tibétain) des moines tibétains.

Carmella
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