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Masson, Luc-Hyacinthe, patriote
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Masson, Luc-Hyacinthe, patriote
par Automne Mer 04 Oct 2017, 20:06
Luc-Hyacinthe Masson est né à Saint-Benoît, en 1811, fils de Louis Masson et de Marie-Louise Choquet. Après un passage au collège de Montréal, il fait sa médecine sous Robert Nelson et est reçu en 1833. Il exerce d'abord à Saint-Clément (Beauharnois), puis à Saint-Benoît à compter de 1835.
En 1835, lui et son frère Damien s'engagent à fond dans la cause patriote : membre du comité de comté et secrétaire de l'union patriotique. On le retrouve aux assemblées, tant dans Vaudreuil que dans Deux-Montagnes. Démis par le gouvernement de sa charge de juge de paix et de juge aux petites causes, il est réélu par le peuple le 15 octobre 1837. À l'automne, Luc-Hyacinthe et Damien participent à plusieurs opérations visant à amasser des armes. Lors de la réunion du Comité des affaires militaires du 23 novembre, Luc-Hyacinthe Masson dit qu'il est prêt à se défendre jusqu'à la dernière goutte de son sang. Il est alors désigné quartier-maître au camp de Saint-Benoît et s'occupe de recruter des volontaires pour voler au secours de Saint-Eustache. Les frères Masson fuient Saint-Benoît le 15 décembre, mais sont arrêtés le lendemain près de Beauharnois, puis emprisonnés à Montréal. Alors que Damien rentre chez-lui le 23 juin suivant, Luc-Hyacinthe accepte l'exil aux Bermudes en échange de la libération des autres prisonniers. Son exil là-bas ne dure guère. Il gagne les États-Unis en novembre et s'établit comme marchand à Fort Covington (New York), où il épouse Marie-Célanine Masson.
Il revient finalement au Bas-Canada en 1842 et s'établit à Saint-Anicet. Masson opère un retour en politique pour le compte du Parti Conservateur : il est élu député de Soulanges en 1854, puis en 1867.
Luc-Hyacinthe Masson est décédé en 1880.
Gilles Laporte, Brève histoire des Patriotes, septentrion, 2015.
En 1835, lui et son frère Damien s'engagent à fond dans la cause patriote : membre du comité de comté et secrétaire de l'union patriotique. On le retrouve aux assemblées, tant dans Vaudreuil que dans Deux-Montagnes. Démis par le gouvernement de sa charge de juge de paix et de juge aux petites causes, il est réélu par le peuple le 15 octobre 1837. À l'automne, Luc-Hyacinthe et Damien participent à plusieurs opérations visant à amasser des armes. Lors de la réunion du Comité des affaires militaires du 23 novembre, Luc-Hyacinthe Masson dit qu'il est prêt à se défendre jusqu'à la dernière goutte de son sang. Il est alors désigné quartier-maître au camp de Saint-Benoît et s'occupe de recruter des volontaires pour voler au secours de Saint-Eustache. Les frères Masson fuient Saint-Benoît le 15 décembre, mais sont arrêtés le lendemain près de Beauharnois, puis emprisonnés à Montréal. Alors que Damien rentre chez-lui le 23 juin suivant, Luc-Hyacinthe accepte l'exil aux Bermudes en échange de la libération des autres prisonniers. Son exil là-bas ne dure guère. Il gagne les États-Unis en novembre et s'établit comme marchand à Fort Covington (New York), où il épouse Marie-Célanine Masson.
Il revient finalement au Bas-Canada en 1842 et s'établit à Saint-Anicet. Masson opère un retour en politique pour le compte du Parti Conservateur : il est élu député de Soulanges en 1854, puis en 1867.
Luc-Hyacinthe Masson est décédé en 1880.
Gilles Laporte, Brève histoire des Patriotes, septentrion, 2015.
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