Bélanger, Frère Léonard

Source : Province du Canada français et d’Haïti de la Compagnie de Jésus
Léonard Bélanger SJ (1934-2017)
Nécrologie du Frère Léonard BÉLANGER (1934-2017)

Le frère Léonard BÉLANGER est décédé à l’infirmerie de la Résidence Jean-de-Brébeuf, à Richelieu, le 5 décembre 2017, des suites d’un cancer généralisé. Il était âgé de 83 ans et il comptait 62 ans de vie religieuse.
Né à Notre-Dame de la Doré, au Lac Saint-Jean, le 2 décembre 1934, il était le sixième d’une famille de dix-neuf enfants. Très jeune, il aurait aimé poursuivre des études avancées, mais il ne put se rendre au-delà du cours primaire parce que ses parents avaient besoin qu’il les aide financièrement en travaillant pour assurer l’éducation de ses frères et sœurs plus jeunes que lui. Il exerça divers métiers durant quelques années avant de décider de confier à un prêtre son désir de consacrer sa vie au Seigneur. C’est à la suite d’une retraite qu’il fit à Val Racine, le centre spirituel de la Compagnie à Chicoutimi, qu’il décida de se rendre à Montréal pour rencontrer le maître des novices. Quelque temps plus tard, Il fut admis au postulat et il commença son noviciat le 5 novembre 1955.
Léonard aurait souhaité être prêtre dans la Compagnie et il en fit la demande à trois reprises à des Provinciaux. Mais le refus qu’il reçut ne découragea pas son zèle. Il aurait aussi souhaité être missionnaire et il s’était offert plusieurs fois, depuis son noviciat, pour aller travailler en Éthiopie. Lors de sa dernière demande, en 1969, Louis Laurendeau, qui était vice-provincial, lui avait répondu que les difficultés rencontrées par les jésuites sur place étaient telles qu’il fallait, pour le moment, renoncer à envoyer de nouvelles recrues.
Les freins qu’on mit aux aspirations qu’il portait ne découragèrent pas Léonard. Il rendit de grands services partout où il fut envoyé. Et particulièrement à Sudbury, Saint-Boniface et Québec, où l’on requit ses services à Manrèse, Dauphine et Garnier.
Comme il était doué pour les études, il suivit d’abord plusieurs formations qui l’habilitèrent à exercer de multiples fonctions dans les communautés et les œuvres qui bénéficièrent de ses talents et de ses capacités.
Durant les années qu’il passa au Collège Brébeuf, de 1972 à 1981, alors qu’il était l’adjoint du directeur des étudiants du collégial, il suivit les cours de la Faculté de théologie de l’Université de Montréal et il obtint le baccalauréat en théologie. Il le compléta même avec une spécialité en gérontologie. Ses études lui furent très utiles à Québec, dans les années ’80, lorsqu’il collabora à la mise sur pied de la Maison Michel-Sarrazin, destinée à accueillir des malades en phase terminale. Les autorités du diocèse de Québec eurent aussi recours à lui afin de réaliser le projet d’une maison d’accueil pour les prêtres âgés, qui est l’actuelle Résidence Cardinal-Vachon.
Depuis l’année 2000, il demeurait à la Maison-Bellarmin où il s’adonnait à la peinture, qui était devenue la passion de sa vie, tout en étant le préfet de santé, l’hôtelier et le chauffeur occasionnel de visiteurs et de membres de la communauté.
Il laisse plusieurs frères et sœurs et de nombreux neveux et nièces. Le corps sera exposé à la résidence funéraire Urgel Bourgie (1255, avenue Beaumont, à Montréal), le vendredi 15 décembre, de 17h à 21h. Les funérailles, présidées par Michel Lefebvre, le supérieur de la communauté Bellarmin, seront célébrées le jour suivant, à 11h, à l’église Saint-Vincent-Ferrier, à l’angle des rues Jarry et Henri-Julien.