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Guire, Deguire, François Guire est l’ancêtre des Deguire en plus de plusieurs Larose, Desrosiers et Deguise.
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Guire, Deguire, François Guire est l’ancêtre des Deguire en plus de plusieurs Larose, Desrosiers et Deguise.
François Guire
1641-1699
http://www.mesancetres.ca/pages.php?section=4
Au printemps de 1665, une flottille française quitte le port de La Rochelle avec à son bord tout près de 1000 militaires qui forment le Régiment de Carignan-Sallières (1) du nom de celui qui le commande. Ce régiment, formé par Colbert, bras droit de Louis XIV, se veut la réponse à la demande pressante de Jean-Talon, son intendant en Nouvelle-France, car la frêle colonie vit alors sous la menace iroquoise et requiert du renfort pour assurer sa défense.
Au sein de ce régiment, on compte Sicaire (dit Laprairie) et François Guire (dit Larose), deux frères originaires de Thiviers, ville du Périgord, aujourd’hui la Dordogne. Tous deux sont célibataires et François est tisserand de métier. Ils s’embarquent, comme beaucoup de jeunes hommes à cette époque, à la fois animés du souci de défendre les intérêts de la France en Amérique mais aussi de celui de connaître l’aventure, de découvrir à leur tour l’Amérique, cette terre lointaine, intrigante, mais pleine de promesses et surtout de dépaysement.
Il était tradition dans l’armée de choisir un surnom qui venait remplacer le nom de famille. François a opté pour La Rose et Sicaire pour La Prairie. C’est pourquoi on retrouve des Deguire, dit Larose ou encore Desrosiers. Certains ont même conservé que le nom Larose ou Desrosiers.
La liste des patronymes étant très restreinte en Nouvelle-France, le surnom facilitait la distinction des familles. Ces surnoms provenaient parfois du lieu : durocher, duruisseau, dupuis, delarivière, latraverse, dulac, beaupré, desrosiers...etc., ou parfois du métier : charron, pelletier, boulanger, couturier, charpentier, marin...etc. ou encore d’une caractéristique personnelle: lebrun, leblond, lenoir, lavertue, lafranchise, lavigueur.
Trois ans plus tard, une fois la menace iroquoise éloignée, on offre à ces jeunes soldats du Régiment de Carignan la possibilité de s’établir en Nouvelle-France à titre de colons plutôt que de retourner en France. En 1669, plus de quatre cent d’entre eux choisirent de s’installer de façon définitive en Amérique coupant ainsi le cordon ombilical les reliant à la France, leur pays d’origine.
Aux officiers du Régiment de Carignan, on confia la responsabilité de prendre en main la direction d’un domaine seigneurial auquel ils donneront dans bien des cas leur nom (Saurel, Chambly, St-Ours, Legardeur...etc.) et aux simples soldats, celle de s’installer sur une terre à l’intérieur de l’une des ces seigneuries. Sicaire Guire et François Guire (dit Larose) furent du nombre ce ceux qui optèrent de s’implanter en terre américaine (pour effectuer des recherches en France, il faut chercher du côté des familles Guire).
Sicaire s’installera dans la région du lac St-Louis, demeurera célibataire et on perdra sa trace à partir de 1689. François pour sa part, âgé de 24 ans lors de son arrivée en Nouvelle-France, s’installera dans la région de Montréal, sur la seigneurie de St-Ours.
Comme ce type d’immigration n’implique que des hommes, l’intendant Jean-Talon met sur pied à compter de 1669 l’immigration des Filles du Roi (2). Elles sont pour la plupart (certains documents, plus ou moins fiables cependant, laissent planer des doutes sur l’origine et la qualité morale de certaines d’entre elles) de jeunes orphelines dont le père est décédé en défendant les couleurs de la France ou filles abandonnées par leur parents et dont les religieuses assument l’éducation dans des couvents ou des orphelinats. Elles sont initiées à l’écriture, la lecture et aux travaux ménagers (cuisine, couture, broderie) ce qui demeure un privilège car beaucoup de jeunes filles de cette époque n’ont jamais eu le loisir de fréquenter l’école.
Elle seront plus de 800 à venir de la sorte, entre 1669 et 1683, et seront à l’origine de plus de 50% des québécois de souche. Ce sera un atout précieux pour les générations subséquentes en Nouvelle-France, où l’école est à peu près inexistante, car elle pourront apprendre à lire et à écrire à leurs enfants. On leur offre de venir en Nouvelle-France, aux frais du roi, pour y fonder une famille. De plus, le roi Louis XIV leur accorde une dot en argent qui leur permettra de se procurer vêtements et trousseau (50 livres).
C’est ainsi qu’en 1670, François Deguire épouse Marie-Rose Colin, une “fille du Roi” originaire de la ville de L’Épine, non loin de Reims dans le département de la Marne à quelques 150km. à l’est de Paris. Il est donc Poitevin et elle est Picarde. Elle a 23 ans quand elle arrive en Amérique en 1669. Le mariage à lieu à St-Ours et le couple s’installe à cet endroit, le long du Richelieu. De ce mariage naîtra neuf enfants, cinq garçons et quatre filles.
Comme c’était la coutume à cette époque, certains des fils ajouteront un surnom à leur nom de famille original. Ainsi Luc, Jean, Jean-Baptiste et François garderont le nom de DeGuire dit Larose (comme leur père au moment de son départ de la France) et Pierre prendra le nom de DeGuire dit Desrosiers.
Certains laisseront tomber le patronyme DeGuire pour ne garder que le surnom de Larose ou Desrosiers. C’est donc dire que bon nombre de Larose et de Desrosiers du Québec ont également François Deguire comme ancêtre. Après quelques générations, certains laisseront tomber le surnom, alors que d’autres l’ont conservé jusqu’au début du XXe siècle où le gouvernement statuera à cet effet.
De la région de St-Ours, les Deguire ( au fil du temps on laissera tomber le “G” majuscule) essaimeront dans différentes régions du Québec: Sorel, Yamaska, Montréal, Laval, Laprairie, Richelieu....etc. Dès la troisième génération, André Deguire est parti pour l’Illinois où il a fondé la ville de Kakaskia. Le nom deviendra Degear chez plusieurs de ses descendants.
Certains atteindront très tôt la notoriété; c’est ainsi que dès 1751, Joseph Deguire dit Desrosiers, fils de Pierre DeGuire dit Desrosiers, se voit accorder une concession seigneuriale le long de la rivière St-François par l’intendant Bigot (3). Il devient ainsi le Seigneur Joseph Deguire, concessionnaire de la seigneurie St-Joseph (aussi connue sous le nom de seigneurie de la rivière David, puisque cette rivière traverse la seigneurie). Deux municipalités de cette région (Sorel) porteront plus tard le patronyme Deguire soit St-Pie Deguire et St-David Deguire.
Les Deguire essaimeront un peu partout en Amérique puisque qu’en plus d’en retrouver en Ontario, en Alberta et en Colombie-Brirannique pour ce qui est du Canada, on en retrouve près de 300 familles aux Etats-Unis, réparties dans 31 états américains, le Missouri (partie de la Louisiane française) étant l’état où on en retrouve le plus.
1641-1699
http://www.mesancetres.ca/pages.php?section=4
Au printemps de 1665, une flottille française quitte le port de La Rochelle avec à son bord tout près de 1000 militaires qui forment le Régiment de Carignan-Sallières (1) du nom de celui qui le commande. Ce régiment, formé par Colbert, bras droit de Louis XIV, se veut la réponse à la demande pressante de Jean-Talon, son intendant en Nouvelle-France, car la frêle colonie vit alors sous la menace iroquoise et requiert du renfort pour assurer sa défense.
Au sein de ce régiment, on compte Sicaire (dit Laprairie) et François Guire (dit Larose), deux frères originaires de Thiviers, ville du Périgord, aujourd’hui la Dordogne. Tous deux sont célibataires et François est tisserand de métier. Ils s’embarquent, comme beaucoup de jeunes hommes à cette époque, à la fois animés du souci de défendre les intérêts de la France en Amérique mais aussi de celui de connaître l’aventure, de découvrir à leur tour l’Amérique, cette terre lointaine, intrigante, mais pleine de promesses et surtout de dépaysement.
Il était tradition dans l’armée de choisir un surnom qui venait remplacer le nom de famille. François a opté pour La Rose et Sicaire pour La Prairie. C’est pourquoi on retrouve des Deguire, dit Larose ou encore Desrosiers. Certains ont même conservé que le nom Larose ou Desrosiers.
La liste des patronymes étant très restreinte en Nouvelle-France, le surnom facilitait la distinction des familles. Ces surnoms provenaient parfois du lieu : durocher, duruisseau, dupuis, delarivière, latraverse, dulac, beaupré, desrosiers...etc., ou parfois du métier : charron, pelletier, boulanger, couturier, charpentier, marin...etc. ou encore d’une caractéristique personnelle: lebrun, leblond, lenoir, lavertue, lafranchise, lavigueur.
Trois ans plus tard, une fois la menace iroquoise éloignée, on offre à ces jeunes soldats du Régiment de Carignan la possibilité de s’établir en Nouvelle-France à titre de colons plutôt que de retourner en France. En 1669, plus de quatre cent d’entre eux choisirent de s’installer de façon définitive en Amérique coupant ainsi le cordon ombilical les reliant à la France, leur pays d’origine.
Aux officiers du Régiment de Carignan, on confia la responsabilité de prendre en main la direction d’un domaine seigneurial auquel ils donneront dans bien des cas leur nom (Saurel, Chambly, St-Ours, Legardeur...etc.) et aux simples soldats, celle de s’installer sur une terre à l’intérieur de l’une des ces seigneuries. Sicaire Guire et François Guire (dit Larose) furent du nombre ce ceux qui optèrent de s’implanter en terre américaine (pour effectuer des recherches en France, il faut chercher du côté des familles Guire).
Sicaire s’installera dans la région du lac St-Louis, demeurera célibataire et on perdra sa trace à partir de 1689. François pour sa part, âgé de 24 ans lors de son arrivée en Nouvelle-France, s’installera dans la région de Montréal, sur la seigneurie de St-Ours.
Comme ce type d’immigration n’implique que des hommes, l’intendant Jean-Talon met sur pied à compter de 1669 l’immigration des Filles du Roi (2). Elles sont pour la plupart (certains documents, plus ou moins fiables cependant, laissent planer des doutes sur l’origine et la qualité morale de certaines d’entre elles) de jeunes orphelines dont le père est décédé en défendant les couleurs de la France ou filles abandonnées par leur parents et dont les religieuses assument l’éducation dans des couvents ou des orphelinats. Elles sont initiées à l’écriture, la lecture et aux travaux ménagers (cuisine, couture, broderie) ce qui demeure un privilège car beaucoup de jeunes filles de cette époque n’ont jamais eu le loisir de fréquenter l’école.
Elle seront plus de 800 à venir de la sorte, entre 1669 et 1683, et seront à l’origine de plus de 50% des québécois de souche. Ce sera un atout précieux pour les générations subséquentes en Nouvelle-France, où l’école est à peu près inexistante, car elle pourront apprendre à lire et à écrire à leurs enfants. On leur offre de venir en Nouvelle-France, aux frais du roi, pour y fonder une famille. De plus, le roi Louis XIV leur accorde une dot en argent qui leur permettra de se procurer vêtements et trousseau (50 livres).
C’est ainsi qu’en 1670, François Deguire épouse Marie-Rose Colin, une “fille du Roi” originaire de la ville de L’Épine, non loin de Reims dans le département de la Marne à quelques 150km. à l’est de Paris. Il est donc Poitevin et elle est Picarde. Elle a 23 ans quand elle arrive en Amérique en 1669. Le mariage à lieu à St-Ours et le couple s’installe à cet endroit, le long du Richelieu. De ce mariage naîtra neuf enfants, cinq garçons et quatre filles.
Comme c’était la coutume à cette époque, certains des fils ajouteront un surnom à leur nom de famille original. Ainsi Luc, Jean, Jean-Baptiste et François garderont le nom de DeGuire dit Larose (comme leur père au moment de son départ de la France) et Pierre prendra le nom de DeGuire dit Desrosiers.
Certains laisseront tomber le patronyme DeGuire pour ne garder que le surnom de Larose ou Desrosiers. C’est donc dire que bon nombre de Larose et de Desrosiers du Québec ont également François Deguire comme ancêtre. Après quelques générations, certains laisseront tomber le surnom, alors que d’autres l’ont conservé jusqu’au début du XXe siècle où le gouvernement statuera à cet effet.
De la région de St-Ours, les Deguire ( au fil du temps on laissera tomber le “G” majuscule) essaimeront dans différentes régions du Québec: Sorel, Yamaska, Montréal, Laval, Laprairie, Richelieu....etc. Dès la troisième génération, André Deguire est parti pour l’Illinois où il a fondé la ville de Kakaskia. Le nom deviendra Degear chez plusieurs de ses descendants.
Certains atteindront très tôt la notoriété; c’est ainsi que dès 1751, Joseph Deguire dit Desrosiers, fils de Pierre DeGuire dit Desrosiers, se voit accorder une concession seigneuriale le long de la rivière St-François par l’intendant Bigot (3). Il devient ainsi le Seigneur Joseph Deguire, concessionnaire de la seigneurie St-Joseph (aussi connue sous le nom de seigneurie de la rivière David, puisque cette rivière traverse la seigneurie). Deux municipalités de cette région (Sorel) porteront plus tard le patronyme Deguire soit St-Pie Deguire et St-David Deguire.
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