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Thomas Paquet et Tharsile Paul
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Thomas Paquet et Tharsile Paul
Qui sont les parents de Thomas Paquet ?
Je suis partie avec son fils Thomas Paquet marié le 2-7-1915 à St-Patrice de Rivière-du-Loup avec Claudia Launière. (Source: registre de Notre-Dame-de-Montréal 1851-1985)
Je suis partie avec son fils Thomas Paquet marié le 2-7-1915 à St-Patrice de Rivière-du-Loup avec Claudia Launière. (Source: registre de Notre-Dame-de-Montréal 1851-1985)
Dernière édition par cobee48 le Mer 29 Jan 2014, 01:32, édité 1 fois
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Cobee48
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
tu as la suite ici
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Père:
PAQUET, Thomas
Père: Robert PAQUET
Mère: M.-Jeanne PANADIS
Occupation: Chasseur
Naissance: Abenaquis Mère:
DENIS, Anastasie
Père: Louis PAUL-HANNIS
Mère: Agnes OBOMSAWIN
Notes: Aussi Stazile Louis-Paul-Denis.|
Naissance: 20 FEB 1846, Odanak, Yamaska, QC
Baptême: 22 FEB 1846, St-Francois-du-Lac, Yamaska, QC
Par/mar: Louis Robert-Obumsawine et Anastasie Obumsawine.
Décès: 3 APR 1890, Odanak, Yamaska, QC
Sépulture: 5 APR 1890, Odanak, Yamaska, QC
Dcd: 45 ans.
Mariage: 13 JUL 1863, Odanak, Yamaska, QC
Enfants:
PAQUET, Robert
Conjoint: Marie MSADOQUES, (m. 4 DEC 1889, Durham (Methodist), Arthabaska, QC)
PAQUET, Marguerite
Naissance: 16 AUG 1864, Odanak, Yamaska, QC
Baptême: 17 AUG 1864, Odanak, Yamaska, QC
Par/mar: Simon Obomsawin et Lucinda Masta.
Décès: 26 DEC 1880, Odanak, Yamaska, QC
Sépulture: 28 DEC 1880, Odanak-Protestant, Yamaska, QC
Dcd: 16 ans.
Conjoint: Adolphe MSADOQUES, (m. 26 FEB 1879, Odanak-Protestant, Yamaska, QC)
PAQUET, Sara
Notes: Aussi Céra Paquet.|
Naissance: 18 MAY 1869, Odanak, Yamaska, QC
Baptême: 21 AUG 1877, Odanak, Yamaska, QC
Nom au baptême: M.-Sara PAQUET
Par/mar: François-de-Sales Obomsawin et Sophie Morisseau.
À son baptême sa mère est dite Anastasie Paul.
Conjoint: Moise-Arthur GILL, (m. 7 MAY 1886, Odanak, Yamaska, QC)
PAQUET, Ermine
Naissance: 19 MAY 1871, Odanak, Yamaska, QC
Baptême: 21 JUN 1871, St-Francois-du-Lac, Yamaska, QC
Par/mar: James Annonce et Ermine Paquette.
PAQUET, Catherine
Naissance: 16 JUN 1877, Odanak, Yamaska, QC
Baptême: 17 JUN 1877, Odanak-Protestant, Yamaska, QC
Par/mar: Samuel Paquette et Victorine Annance.
PAQUET, Gregoire
Naissance: 27 NOV 1882, Odanak, Yamaska, QC
Baptême: 2 DEC 1882, Odanak, Yamaska, QC
Par/mar: François-de-Sales Obomsawin et Marie-Josephte Magwawando.
PAQUET, Louis
Naissance: 28 NOV 1885, Odanak, Yamaska, QC
Baptême: 4 DEC 1885, Odanak, Yamaska, QC
Par/mar: Louis Paul-Denis et Félicité Pakikan.
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Dernière édition par genealpha le Mar 28 Jan 2014, 09:15, édité 1 fois
René Arbour- Admin
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
tu as toute leur histoire ici
Au début des années 2000, j’ai réalisé plusieurs mandats de recherches historiques pour la Première nation malécite de Viger (PNMV). Le conseil de bande désirait documenter certains aspects de l’histoire de la nation malécite dans l’optique de présenter des revendications, tant particulières que globales, au gouvernement du Canada. Entre 2002 et 2004, l’un des mandats qui me fut confié était de réaliser une enquête orale auprès des aînés. Une dizaine de chroniques familiales ont été rédigées à la suite de l’enquête. Je présente ici le récit de la vie d’Annie-Rose Paquet, doublé d’informations historiques sur sa famille. J’ai choisi ce récit car il m’apparaît être le plus intéressant, rendant compte de la dernière famille des Malécites de Viger qui pratiquait la vente d’artisanat et apportant un témoignage distinctif concernant l’identité de mon informatrice. Âgée aujourd’hui de 92 ans, elle a vécu son enfance à Rivière-du-Loup avant de quitter le Bas-Saint-Laurent pour Montréal. Elle est la mère de l’actuelle Grand Chef, Anne Archambault. En préambule, il est cependant utile de rappeler les origines des Malécites de Viger et de présenter brièvement les objectifs que visait l’enquête orale.
Bref historique
2
En 1826, Louis et Joseph Thomas-Saint-Aubin présentent une pétition au gouverneur général du Bas-Canada en vue de l’obtention d’une concession de terre pour leur groupe, constitué d’une centaine d’individus, principalement des Malécites. Les autorités britanniques étaient alors soucieuses de prévenir des conflits entre autochtones et colons eurocanadiens et étaient influencées par un courant de pensée qui faisait la promotion de la protection et de la civilisation des Amérindiens. L’établissement de L’Isle-Verte fut conçu pour expérimenter un programme visant la sédentarisation et l’acculturation des autochtones[1] (Johnson 1996 : 80 ; Leslie 1985 : 14-16). Après l’Union du Bas-Canada et du Haut-Canada en 1841, une loi fut adoptée, en 1851, réservant des terres à l’usage des Amérindiens. L’établissement des Malécites fut inclus dans le partage des 230 000 acres réservées, devenant la réserve de Viger, ainsi nommée parce que l’établissement était situé dans le canton de Viger, derrière la seigneurie de L’Isle-Verte (Fortin et Frenette 1989 : 34).
3
Le lieu choisi pour cet établissement n’avait cependant pas été dû au hasard. En effet, la réserve de Viger se retrouve au coeur du territoire ancestral des Malécites, à proximité des routes de portage vers la rivière Saint-Jean et près des marchés de la vallée du Saint-Laurent. Son emplacement donne également accès aux places touristiques de cette région, où ils peuvent vendre le produit de leur artisanat (Johnson 1995 : 77-78).
4
Plutôt qu'un lieu de résidence permanent, la réserve de Viger est un point d'attache d'où les Malécites se dispersent pour leurs diverses activités. L’été, ils y pratiquent une agriculture de subsistance, et l'hiver, ils l'utilisent comme campement de base, partant en différents lieux pour la chasse et le piégeage, un peu à l’image de leur mode de vie ancestral. La forêt y constitue une réserve de bois de construction, de chauffage et de matériel pour la fabrication d’artisanat (Johnson 1995 : 91-95).
5
À partir de 1860, la population eurocanadienne environnante de la réserve exerce de plus en plus de pressions sur les Malécites et sur les autorités afin d’obtenir la rétrocession de la réserve. Le territoire de Viger nuirait à la colonisation, ses terres seraient bien mieux mises en valeur par des colons. Dans des circonstances troubles, où l’influence des notables régionaux (notamment les trois frères Langevin – respectivement évêque de Rimouski, vicaire général de Rimouski et Secrétaire d’État du Canada aux « Affaires des sauvages ») joue un rôle crucial et où la consultation des membres du groupe est lacunaire, la vente de la réserve est décidée le 4 août 1869 (Johnson 1995 : 104-115).
6
La distribution annuelle des intérêts tirés du capital provenant de la vente de Viger de même que l’ouverture de réserves dans le canton de Whitworth et à Cacouna contribuent un temps à maintenir la cohésion du groupe, mais au cours des décennies, celle-ci se détériore. Les familles se dispersent dans plusieurs régions, au Québec, au Nouveau-Brunswick et au Maine, et cessent peu à peu de se réunir pour l’élection des chefs et des conseillers. L’existence de la nation malécite semble compromise.
7
Toutefois, dans les années 1980, la famille Aubin entreprend de reconstruire la bande de Viger. Plusieurs mois de démarches permettent de contacter d'autres familles et d'organiser une assemblée générale en 1987, afin d’élire un premier conseil de bande. Strictement parlant, les membres actuels de la Première nation malécite de Viger sont les descendants des individus énumérés sur une liste dressée en 1869 lors de la vente. Dans les faits d’autres familles se sont ajoutées depuis les années 1980.
Le projet d’enquête orale
8
Les recherches concernant la vie des Malécites de Viger après la vente de leur réserve, tant celles menées pour la rédaction de mon mémoire de maîtrise que celles menées dans le cadre de mandats qui me furent confiés par la PNMV, montrent que la vente de la réserve de Viger a entraîné la dégradation des conditions de vie des Malécites. Elles laissent entrevoir que les familles étaient très pauvres et vécurent dans des circonstances précaires pendant de nombreuses années. Le projet d’enquête orale auprès des aînés avait pour objectifs de connaître leur vie dans leur enfance et de mesurer ce qu’ils pouvaient connaître de celles de leurs parents et grands-parents. Le projet visait à récolter la mémoire des aînés.
9
Dans un tout autre registre, beaucoup de membres actuels de la Première nation malécite de Viger éprouvaient un certain ressentiment devant la perte de leur identité en tant que Malécites, ou même en tant qu’Amérindiens. Cette perte découle de l’absence de contacts entre les familles disséminées et du fait que leurs parents leur avaient caché leurs origines, souvent par peur d’être victimes de discrimination. Pour les Malécites, ces circonstances dramatiques résultent de la dispersion et du démantèlement de leur communauté à la suite de la vente de la réserve de Viger. Le second volet de l’enquête orale voulait documenter cette perte d’identité.
10
La question de l’identité a aussi été documentée lors d’entretiens réalisés par Emmanuel Michaux dans le cadre d’un mémoire de maîtrise (Michaux 2006 : 137-144). Il constate l’absence presque généralisée de connaissances des individus interrogés quant à leur propre identité en tant que Malécites. Ceux-ci savent qu’ils sont « Indiens », mais ont appris, à la suite de la reconstruction de la Première nation malécite de Viger, qu’ils sont « Malécites ». La question de l’identité des membres est d’autant plus complexe, ou même le sujet de polémiques non résolues, puisque l’on retrouve au sein de la PNMV, des familles qui, bien qu’autochtones, n’avaient historiquement pas de liens avec la réserve de Viger.
11
Au cours de mon enquête orale, Madame Paquet dont je présente ici l’histoire, fut la seule qui connaissait son origine en lien avec la réserve de Viger. Il est notable qu’elle s’identifie comme « Amalécite », ethnonyme qu’utilisaient les agents et les prêtres rattachés à la bande de Viger jusqu’à la fermeture de l’agence de Cacouna dans les années 1940[2]. Madame Paquet est extrêmement fière de ses origines amérindiennes. Elle ne l’a jamais caché et au contraire l’a toujours affirmé :
12
C’est le 5 juillet 2002 que j’ai réalisé l’entrevue de Marie Anne Rose Paquet, connue sous le nom d’Annie-Rose Paquet. Le texte qui suit relate la vie de Madame Paquet et de sa famille. Les informations fournies par Madame Paquet sont complétées par des données tirées de mes recherches.
13
Annie-Rose est la seconde enfant de Thomas Paquet, un Abénaquis d’Odanak, et de Claudia Launière, une Malécite de Viger. Elle est née en 1917. Son frère Philippe, de cinq ans son aîné, serait donc né vers 1912.
14
Madame Paquet n’a pu donner d’informations sur la famille de son père, qui est décédé alors qu’elle n’était qu’un bébé. En effet, il mourut à la guerre en 1917. On le voit d’ailleurs en uniforme sur une photographie de 1916 (fig. 1).
15
J’ai pu découvrir quelques informations sur Thomas Paquet. Selon l’anthropologue Gordon Day, un jeune garçon du nom de Robert Paquette fut laissé par son père parmi les Abénaquis à Odanak avant 1812. Il fut alors élevé par Pierre Msadoquis et Jeanne Ursule. Robert Paquette se maria au sein de cette nation (Day 1981 : 92). Il pourrait être un ancêtre de Thomas Paquet.
Figure 1
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Image pleine grandeur
Thomas Paquet, Claudia Launière et leurs enfants Philippe et Annie-Rose, en 1916
(Musée du Bas-Saint-Laurent, Rivière-du-Loup, Fonds Ulric Lavoie, NAC L01543)
16
En 1915, Thomas Paquet fit une demande au département des Affaires indiennes afin d’être rattaché à la « Reserve or tribe of Amalecites at Cacouna or Riviere du Loup ». Le rédacteur de la lettre précise : « Nous avons, ici, sur la réserve, un indien du nom de Thomas Paquette, auparavant de Saint-Thomas-de-Pierreville, où il est né. Il est marié avec la fille de Baptiste Launière, vit ici avec la tribu, travaillant dans les moulins à scie des alentours[5]. » (ANC 1899-1932, Lettre de C. A. Gauvreau au département des Affaires indiennes, 4 octobre 1915) Toutefois, sa demande n’aura pas de suites et, comme on l’a signalé, Thomas Paquet mourut en 1917.
17
Orpheline de père, Annie-Rose continue à vivre à Rivière-du-Loup avec sa mère et son frère. Après la mort de Thomas Paquet, Claudia Launière se remarie avec un Canadien du nom d’Arthur Fraser, de qui elle aura deux filles : Jeanne et Blanche Fraser. Madame Paquet ne m’a pas dit l’année de ce mariage, mais selon les listes de bande, il a eu lieu vers 1922. Arthur Fraser était cordonnier. N’ayant pas connu son père, Annie-Rose aura aussi le malheur de perdre sa mère à l’âge de 10 ans, soit en 1927. D’après ce qu’elle a su, bien après, sa mère serait morte d’une fausse-couche. Elle raconte qu’en dépit des nombreuses questions qu’elle et ses demi-soeurs posèrent, Arthur Fraser refusa toujours de préciser clairement les circonstances de la mort de sa femme.
18
Avant la mort de sa mère, Annie-Rose, durant l’hiver, vivait dans la ville de Rivière-du-Loup. Elle se rappelle avoir habité en haut d’un restaurant appartenant à un M. Lebrun. Sa mère et son beau-père habitaient un logement, et sa grand-mère un autre à proximité. L’été elle habitait à la pointe de Rivière-du-Loup. Jusqu’à une certaine date, sa mère y avait sa propre « cabane » puis elle partagea la maison de sa grand-mère. Le terme « cabane » est celui employé par Madame Paquet pour décrire les bâtisses utilisées durant l’été pour la vente d’artisanat aux touristes. C’étaient des constructions assez rudimentaires en planches, certaines même recouvertes d’écorce (Martin 1977 : 54). Sa grand-mère y avait cependant une maison, à deux étages, aujourd’hui disparue. Les figures 2 et 3, tirées de la collection numérique de Bibliothèque et Archives nationales du Québec montrent le regroupement de bâtisses sur la pointe de Rivière-du-Loup au tournant du xxe siècle. Aujourd’hui, on y retrouve encore des boutiques d’artisanat, mais l’espace a été considérablement modifié par la reconstruction du quai de la traverse Rivière-du-Loup–Saint-Siméon dans les années 1960.
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Au début des années 2000, j’ai réalisé plusieurs mandats de recherches historiques pour la Première nation malécite de Viger (PNMV). Le conseil de bande désirait documenter certains aspects de l’histoire de la nation malécite dans l’optique de présenter des revendications, tant particulières que globales, au gouvernement du Canada. Entre 2002 et 2004, l’un des mandats qui me fut confié était de réaliser une enquête orale auprès des aînés. Une dizaine de chroniques familiales ont été rédigées à la suite de l’enquête. Je présente ici le récit de la vie d’Annie-Rose Paquet, doublé d’informations historiques sur sa famille. J’ai choisi ce récit car il m’apparaît être le plus intéressant, rendant compte de la dernière famille des Malécites de Viger qui pratiquait la vente d’artisanat et apportant un témoignage distinctif concernant l’identité de mon informatrice. Âgée aujourd’hui de 92 ans, elle a vécu son enfance à Rivière-du-Loup avant de quitter le Bas-Saint-Laurent pour Montréal. Elle est la mère de l’actuelle Grand Chef, Anne Archambault. En préambule, il est cependant utile de rappeler les origines des Malécites de Viger et de présenter brièvement les objectifs que visait l’enquête orale.
Bref historique
2
En 1826, Louis et Joseph Thomas-Saint-Aubin présentent une pétition au gouverneur général du Bas-Canada en vue de l’obtention d’une concession de terre pour leur groupe, constitué d’une centaine d’individus, principalement des Malécites. Les autorités britanniques étaient alors soucieuses de prévenir des conflits entre autochtones et colons eurocanadiens et étaient influencées par un courant de pensée qui faisait la promotion de la protection et de la civilisation des Amérindiens. L’établissement de L’Isle-Verte fut conçu pour expérimenter un programme visant la sédentarisation et l’acculturation des autochtones[1] (Johnson 1996 : 80 ; Leslie 1985 : 14-16). Après l’Union du Bas-Canada et du Haut-Canada en 1841, une loi fut adoptée, en 1851, réservant des terres à l’usage des Amérindiens. L’établissement des Malécites fut inclus dans le partage des 230 000 acres réservées, devenant la réserve de Viger, ainsi nommée parce que l’établissement était situé dans le canton de Viger, derrière la seigneurie de L’Isle-Verte (Fortin et Frenette 1989 : 34).
3
Le lieu choisi pour cet établissement n’avait cependant pas été dû au hasard. En effet, la réserve de Viger se retrouve au coeur du territoire ancestral des Malécites, à proximité des routes de portage vers la rivière Saint-Jean et près des marchés de la vallée du Saint-Laurent. Son emplacement donne également accès aux places touristiques de cette région, où ils peuvent vendre le produit de leur artisanat (Johnson 1995 : 77-78).
4
Plutôt qu'un lieu de résidence permanent, la réserve de Viger est un point d'attache d'où les Malécites se dispersent pour leurs diverses activités. L’été, ils y pratiquent une agriculture de subsistance, et l'hiver, ils l'utilisent comme campement de base, partant en différents lieux pour la chasse et le piégeage, un peu à l’image de leur mode de vie ancestral. La forêt y constitue une réserve de bois de construction, de chauffage et de matériel pour la fabrication d’artisanat (Johnson 1995 : 91-95).
5
À partir de 1860, la population eurocanadienne environnante de la réserve exerce de plus en plus de pressions sur les Malécites et sur les autorités afin d’obtenir la rétrocession de la réserve. Le territoire de Viger nuirait à la colonisation, ses terres seraient bien mieux mises en valeur par des colons. Dans des circonstances troubles, où l’influence des notables régionaux (notamment les trois frères Langevin – respectivement évêque de Rimouski, vicaire général de Rimouski et Secrétaire d’État du Canada aux « Affaires des sauvages ») joue un rôle crucial et où la consultation des membres du groupe est lacunaire, la vente de la réserve est décidée le 4 août 1869 (Johnson 1995 : 104-115).
6
La distribution annuelle des intérêts tirés du capital provenant de la vente de Viger de même que l’ouverture de réserves dans le canton de Whitworth et à Cacouna contribuent un temps à maintenir la cohésion du groupe, mais au cours des décennies, celle-ci se détériore. Les familles se dispersent dans plusieurs régions, au Québec, au Nouveau-Brunswick et au Maine, et cessent peu à peu de se réunir pour l’élection des chefs et des conseillers. L’existence de la nation malécite semble compromise.
7
Toutefois, dans les années 1980, la famille Aubin entreprend de reconstruire la bande de Viger. Plusieurs mois de démarches permettent de contacter d'autres familles et d'organiser une assemblée générale en 1987, afin d’élire un premier conseil de bande. Strictement parlant, les membres actuels de la Première nation malécite de Viger sont les descendants des individus énumérés sur une liste dressée en 1869 lors de la vente. Dans les faits d’autres familles se sont ajoutées depuis les années 1980.
Le projet d’enquête orale
8
Les recherches concernant la vie des Malécites de Viger après la vente de leur réserve, tant celles menées pour la rédaction de mon mémoire de maîtrise que celles menées dans le cadre de mandats qui me furent confiés par la PNMV, montrent que la vente de la réserve de Viger a entraîné la dégradation des conditions de vie des Malécites. Elles laissent entrevoir que les familles étaient très pauvres et vécurent dans des circonstances précaires pendant de nombreuses années. Le projet d’enquête orale auprès des aînés avait pour objectifs de connaître leur vie dans leur enfance et de mesurer ce qu’ils pouvaient connaître de celles de leurs parents et grands-parents. Le projet visait à récolter la mémoire des aînés.
9
Dans un tout autre registre, beaucoup de membres actuels de la Première nation malécite de Viger éprouvaient un certain ressentiment devant la perte de leur identité en tant que Malécites, ou même en tant qu’Amérindiens. Cette perte découle de l’absence de contacts entre les familles disséminées et du fait que leurs parents leur avaient caché leurs origines, souvent par peur d’être victimes de discrimination. Pour les Malécites, ces circonstances dramatiques résultent de la dispersion et du démantèlement de leur communauté à la suite de la vente de la réserve de Viger. Le second volet de l’enquête orale voulait documenter cette perte d’identité.
10
La question de l’identité a aussi été documentée lors d’entretiens réalisés par Emmanuel Michaux dans le cadre d’un mémoire de maîtrise (Michaux 2006 : 137-144). Il constate l’absence presque généralisée de connaissances des individus interrogés quant à leur propre identité en tant que Malécites. Ceux-ci savent qu’ils sont « Indiens », mais ont appris, à la suite de la reconstruction de la Première nation malécite de Viger, qu’ils sont « Malécites ». La question de l’identité des membres est d’autant plus complexe, ou même le sujet de polémiques non résolues, puisque l’on retrouve au sein de la PNMV, des familles qui, bien qu’autochtones, n’avaient historiquement pas de liens avec la réserve de Viger.
11
Au cours de mon enquête orale, Madame Paquet dont je présente ici l’histoire, fut la seule qui connaissait son origine en lien avec la réserve de Viger. Il est notable qu’elle s’identifie comme « Amalécite », ethnonyme qu’utilisaient les agents et les prêtres rattachés à la bande de Viger jusqu’à la fermeture de l’agence de Cacouna dans les années 1940[2]. Madame Paquet est extrêmement fière de ses origines amérindiennes. Elle ne l’a jamais caché et au contraire l’a toujours affirmé :
Histoire de vie d’Annie-Rose Paquet— [Q. Ça fait que vous, vous n’avez jamais caché que vous étiez Indienne ?]
— Jamais, jamais, au grand jamais. Pis je le cacherai jamais. […] Eux autres, ils disent Malécites, mais moi, je ne dis pas Malécites, parce que moi ça a toujours été, j’ai… Ils disaient qu’on était des Amalécites. […] Quand elle [sa fille Anne] a acheté le bateau [bateau de pêche de la PNMV[3]], elle a dit : on va marquer… Non, j'ai dit : tu vas marquer Amalécite. C’est : Amalécite ; c’est pas Malécite, on est des Amalécites et moi j’y tiens beaucoup[4].
12
C’est le 5 juillet 2002 que j’ai réalisé l’entrevue de Marie Anne Rose Paquet, connue sous le nom d’Annie-Rose Paquet. Le texte qui suit relate la vie de Madame Paquet et de sa famille. Les informations fournies par Madame Paquet sont complétées par des données tirées de mes recherches.
13
Annie-Rose est la seconde enfant de Thomas Paquet, un Abénaquis d’Odanak, et de Claudia Launière, une Malécite de Viger. Elle est née en 1917. Son frère Philippe, de cinq ans son aîné, serait donc né vers 1912.
14
Madame Paquet n’a pu donner d’informations sur la famille de son père, qui est décédé alors qu’elle n’était qu’un bébé. En effet, il mourut à la guerre en 1917. On le voit d’ailleurs en uniforme sur une photographie de 1916 (fig. 1).
15
J’ai pu découvrir quelques informations sur Thomas Paquet. Selon l’anthropologue Gordon Day, un jeune garçon du nom de Robert Paquette fut laissé par son père parmi les Abénaquis à Odanak avant 1812. Il fut alors élevé par Pierre Msadoquis et Jeanne Ursule. Robert Paquette se maria au sein de cette nation (Day 1981 : 92). Il pourrait être un ancêtre de Thomas Paquet.
Figure 1
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Image pleine grandeur
Thomas Paquet, Claudia Launière et leurs enfants Philippe et Annie-Rose, en 1916
(Musée du Bas-Saint-Laurent, Rivière-du-Loup, Fonds Ulric Lavoie, NAC L01543)
16
En 1915, Thomas Paquet fit une demande au département des Affaires indiennes afin d’être rattaché à la « Reserve or tribe of Amalecites at Cacouna or Riviere du Loup ». Le rédacteur de la lettre précise : « Nous avons, ici, sur la réserve, un indien du nom de Thomas Paquette, auparavant de Saint-Thomas-de-Pierreville, où il est né. Il est marié avec la fille de Baptiste Launière, vit ici avec la tribu, travaillant dans les moulins à scie des alentours[5]. » (ANC 1899-1932, Lettre de C. A. Gauvreau au département des Affaires indiennes, 4 octobre 1915) Toutefois, sa demande n’aura pas de suites et, comme on l’a signalé, Thomas Paquet mourut en 1917.
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Orpheline de père, Annie-Rose continue à vivre à Rivière-du-Loup avec sa mère et son frère. Après la mort de Thomas Paquet, Claudia Launière se remarie avec un Canadien du nom d’Arthur Fraser, de qui elle aura deux filles : Jeanne et Blanche Fraser. Madame Paquet ne m’a pas dit l’année de ce mariage, mais selon les listes de bande, il a eu lieu vers 1922. Arthur Fraser était cordonnier. N’ayant pas connu son père, Annie-Rose aura aussi le malheur de perdre sa mère à l’âge de 10 ans, soit en 1927. D’après ce qu’elle a su, bien après, sa mère serait morte d’une fausse-couche. Elle raconte qu’en dépit des nombreuses questions qu’elle et ses demi-soeurs posèrent, Arthur Fraser refusa toujours de préciser clairement les circonstances de la mort de sa femme.
18
Avant la mort de sa mère, Annie-Rose, durant l’hiver, vivait dans la ville de Rivière-du-Loup. Elle se rappelle avoir habité en haut d’un restaurant appartenant à un M. Lebrun. Sa mère et son beau-père habitaient un logement, et sa grand-mère un autre à proximité. L’été elle habitait à la pointe de Rivière-du-Loup. Jusqu’à une certaine date, sa mère y avait sa propre « cabane » puis elle partagea la maison de sa grand-mère. Le terme « cabane » est celui employé par Madame Paquet pour décrire les bâtisses utilisées durant l’été pour la vente d’artisanat aux touristes. C’étaient des constructions assez rudimentaires en planches, certaines même recouvertes d’écorce (Martin 1977 : 54). Sa grand-mère y avait cependant une maison, à deux étages, aujourd’hui disparue. Les figures 2 et 3, tirées de la collection numérique de Bibliothèque et Archives nationales du Québec montrent le regroupement de bâtisses sur la pointe de Rivière-du-Loup au tournant du xxe siècle. Aujourd’hui, on y retrouve encore des boutiques d’artisanat, mais l’espace a été considérablement modifié par la reconstruction du quai de la traverse Rivière-du-Loup–Saint-Siméon dans les années 1960.
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
Le décès que j'ai trouvé j'ai l'impression que c'est son père à l'âge qu'il avait à son décès
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
Je ne trouve pas le décès de Thomas fils à Rivière-du-Loup vers 1917. il était militaire alors peut-être décédé ailleurs que dans le Bas-St-Laurent
U nfil Joseph Henri leur fils décède le 27 juillet 1916 et on ne mentionne pas que le père est décédé
U nfil Joseph Henri leur fils décède le 27 juillet 1916 et on ne mentionne pas que le père est décédé
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
En quelle honneur tu dis que le mariage a eu lieu à Rivière-du-Loup et que tu tiens ta source des registres Notre-Dame de Montréal ? Montréal et Rivière-du-Loup c'est loin pas mal.
Il doit te manquer un bout de texte dans ta question..
Les mariages de Rivière-du-Loup sont à Rivière-du-Loup et ceux de Montréal à Montréal
je ne comprends pas
Il doit te manquer un bout de texte dans ta question..
Les mariages de Rivière-du-Loup sont à Rivière-du-Loup et ceux de Montréal à Montréal
je ne comprends pas
cobee48 a écrit:Qui sont les parents de Thomas Paquet ?
Je suis partie avec son fils Thomas Paquet marié le 2-7-1915 à St-Patrice de Rivière-du-Loup avec Claudia Launière. (Source: registre de Notre-Dame-de-Montréal 1851-1985)
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
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La fille de Anne Paquette ex-épouse de Arthur Archambault
Anne Archambault, Grand chef de la Première Nation Malécite de Viger
2 juillet 2010 – par
Geneviève Génier Carrier
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Le Mouton NOIR a rencontré Anne Archambault, Grand chef de la Première Nation Malécite de Viger et l’une des deux porte-parole de la MMF au Bas-Saint-Laurent.
La fille de Anne Paquette ex-épouse de Arthur Archambault
Anne Archambault, Grand chef de la Première Nation Malécite de Viger
2 juillet 2010 – par
Geneviève Génier Carrier
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Le Bas-Saint-Laurent accueillera cet automne les activités de clôture de la Marche mondiale des femmes (MMF). Un de cinq champs d’action de cette édition québécoise 2010 porte sur la reconnaissance et le respect des droits des Premières Nations.
Le Mouton NOIR a rencontré Anne Archambault, Grand chef de la Première Nation Malécite de Viger et l’une des deux porte-parole de la MMF au Bas-Saint-Laurent.
Geneviève Génier Carrier – En tant que Grand chef malécite, comment voyez-vous votre rôle de porte-parole de la MMF ?
Anne Archambault – J’ai été surprise et honorée que la Table de concertation des groupes de femmes du Bas-Saint-Laurent m’approche pour être porte-parole des activités de clôture de la MMF. D’habitude, nous sommes obligés d’aller cogner aux portes, et de dire n’oubliez pas, la Nation est là. J’ai donc accepté la proposition avec joie et enthousiasme. […]
En tant que Grand chef, mon mandat est de défendre les droits et les intérêts de la Première Nation Malécite de Viger. J’essaie toujours de faire le pont entre les Blancs et les Malécites, car je pense que c’est en faisant des partenariats, des échanges, en faisant tomber les barrières du racisme, les qu’en-dira-t-on, que nous allons arriver à démystifier ce qu’est une Première Nation. […]
Je trouve très judicieux de la part de l’Association des femmes autochtones du Québec et de la MMF d’avoir choisi comme revendication la signature de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, car nous savons que plusieurs pays n’ont pas adhéré à cette déclaration, dont le Canada. Avec tout le travail qui a été fait dans la foulée de cette Déclaration par l’Instance permanente sur les questions autochtones, nous avons été abasourdis par la position canadienne. Même si le Canada a déclaré récemment qu’il avait l’intention de la signer, on se méfie, car le laps de temps entre la signature et la mise en œuvre des principes de la Déclaration peut être long.
G. G. C. – Quels sont les principaux enjeux qui touchent les femmes autochtones ?
A. A. – Nombreuses sont celles qui ont travaillé à l’amélioration de la situation des femmes autochtones. Je me souviens lorsque nous avons fondé l’Association des femmes autochtones du Québec, avec Evelyn O’Bomsawin Nous sommes allées jusqu’à Kuujjuaq afin de faire de la sensibilisation. […]
La violence a toujours été un sujet important pour les femmes autochtones du Québec et du Canada. Elle est partout, sous de nombreuses formes. Les femmes autochtones étant isolées dans les communautés éloignées, elles ont moins de recours. Lorsqu’elles quittent pour un grand centre, elles se retrouvent souvent confrontées à la barrière de la langue. C’est une autre forme d’isolement. […]
Une autre préoccupation importante est la place des femmes au niveau politique et administratif. Le problème majeur est le manque de relève. Il faut travailler dans ce sens-là. J’ai siégé toute seule pendant cinq ans à la table des chefs du Québec et du Labrador. Aujourd’hui, il y a 86 femmes élues au Québec comme chef conseiller ou Grand chef, ça commence. Pour améliorer la participation des femmes à la vie publique, il y a entre autres l’École Femmes et Démocratie qui offre des formations et des ateliers adaptés aux réalités démocratiques des femmes issues des Premières Nations.
G. G. C. – Depuis le dépôt du rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones en 1996, y a-t-il eu des gains ? Et qu’en est-il du droit à l’autonomie gouvernementale ?
A. A. – Pour répondre à votre première question, non. J’aime lorsqu’on parle d’autonomie gouvernementale, ça me permet de dire, et de diffuser, que nous, les Premières Nations, nous avons un droit inhérent à l’autonomie gouvernementale. Et qu’on essaie de l’appliquer. Même si le Canada a reconnu ce droit, on ne nous donne pas d’opportunités et pas assez de moyens pour y parvenir. […]
Je siège actuellement à l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, à l’Assemblée des Premières Nations à l’échelle nationale, ainsi qu’au Congrès des chefs des Premières nations de l’Atlantique. Ce sont sensiblement les mêmes problématiques qui reviennent. Les coupures de budgets, les problèmes récurrents en matière de logement, en santé et en éducation, et les femmes disparues sont des dossiers chauds. […]
Ça fait des années que nous avons des solutions, des façons de faire adaptées à nos réalités. On les soumet, mais elles sont rejetées du revers de la main, ou on nous répond que les budgets sont coupés. Je donne toujours l’exemple du dentiste. Maintenant, dans le programme de soins de santé et de soins dentaires, on n’a plus le droit aux couronnes. Souvent les gens n’ont pas les soins dentaires adéquats. Lorsqu’ils mangent, ils digèrent moins bien, ce qui engendre des problèmes d’estomac, des problèmes d’intestin, et oups, ils entrent dans le système de santé. Le gouvernement aurait avantage à étudier nos pistes de solution.
G. G. C. – Quelles sont les revendications spécifiques de la Première Nation Malécite de Viger ?
A. A. – Globalement ça revient toujours à mettre en action notre droit inhérent à l’autonomie gouvernementale. Nous sommes actuellement en négociations. […] Ce qui est flagrant aux yeux de tous, et ce, depuis plusieurs dizaines d’années, c’est qu’il y a une autoroute qui passe à Whitworth. Le ministère a d’ailleurs admis qu’il était dans le tort. Il y a aussi une piste cyclable qui passe sur la réserve, sans qu’il y ait eu consultation ou accommodement. Pourtant, avec l’arrêt IDA de la Cour suprême du Canada en 2002, les paliers gouvernementaux sont obligés de consulter et d’accommoder les Premières Nations pour les aménagements faits sur leur territoire. […]
Ce qui est malheureux, c’est qu’à un moment donné nous sommes poussés à poser des gestes drastiques pour nous faire entendre. Mais avant, nous essayons d’informer la population. L’opinion publique est importante, on veut être transparents. Je me fais une mission de faire tomber les barrières, d’éduquer les gens. On a visité les écoles du Kamouraska pour essayer de changer cette énergie-là. C’est sûr qu’on a beaucoup de pain sur la planche pour ce qui est des revendications. En ce qui nous concerne, nous n’avons jamais cédé nos territoires. Et avec tous les sites archéologiques, ils n’auront pas le choix de reconnaître que nous étions là, que nous sommes là et que nous serons là. […]
La vision d’avenir que j’ai comme Grand chef, ce serait de permettre aux futures générations de s’appuyer sur un traité moderne, comme nous avons bénéficié du traité de 1760 avec l’arrêt Marshall de la Cour Suprême qui m’a permis de sortir la communauté de l’impasse.
G. G. C. – Quel est votre souhait le plus cher pour les Premières Nations ?
A. A. – Ce que je souhaite pour les Premières Nations, c’est que nous puissions, à travers nos propres institutions, administrer nos programmes sociaux, économiques, culturels, de santé, etc., et appliquer notre droit inhérent à l’autonomie gouvernementale.
Anne Archambault est Grand chef malécite et porte-parole de la Marche mondiale des femmes au Bas-Saint-Laurent. La Première Nation Malécite de Viger a été reconnue comme onzième nation autochtone du Québec en 1989 et compte plus de 1000 membres dispersés à travers la province et le nord de l’État du Maine.
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
La photo de Thomas et sa famille a été prise après le 10 avril 1917 car Anne est née le 9 avril à Rivière-du-Loup
Cette enfant est âgée que de quelques semaines peut-être un mois
Donc prise en mai ou début juin 1917
Leur site dit prise en 1916, c'est une erreur
En passant Anne vivait à Rivière-du-Loup en 2003
Cette enfant est âgée que de quelques semaines peut-être un mois
Donc prise en mai ou début juin 1917
Leur site dit prise en 1916, c'est une erreur
En passant Anne vivait à Rivière-du-Loup en 2003
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
Félicitations ! Tu m'étonneras toujours. C'est une histoire passionnante que j'ai lue du début à la fin.
Thomas et Claudia Launière étaient cités dans le registre de N.D. de Montréal à cause du mariage de leur fille Anne à Arthur Archambault, mais j'étais loin de savoir que c'était la Grande chef de la nation Malécite.
Merci mille fois Denise.
Mais ce n'est pas fini... Il faut accrocher maintenant Robert (le petit gars laissé pour contre...) qui est son père et sa mère? Je m'en vais chercher du côté de la Mission St-François de Yamaska en espérant...trouver quelque chose. Tu continues de m'aider.... dis pas non !
Thomas et Claudia Launière étaient cités dans le registre de N.D. de Montréal à cause du mariage de leur fille Anne à Arthur Archambault, mais j'étais loin de savoir que c'était la Grande chef de la nation Malécite.
Merci mille fois Denise.
Mais ce n'est pas fini... Il faut accrocher maintenant Robert (le petit gars laissé pour contre...) qui est son père et sa mère? Je m'en vais chercher du côté de la Mission St-François de Yamaska en espérant...trouver quelque chose. Tu continues de m'aider.... dis pas non !
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
je sais pas hein si je vais continuer ahhahah
Anne n'était pas la Grand Chef de la Nation c'est sa fille Anne Archambault. Je crois que la dame âgée est sa mère alors Anne est probablement encore vivante.Une autre centenaire peut-être.
pour commencer voici le recensement de 1861
à la ligne 13 Robert âgé de 42 ans donc né vers 1819.. Marie Panadis 35 ans
leurs 6 enfants enfants
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Pas certaine que Robert soit Paquet à la naissance cependant. N'oublie pas que c'est la Nation Algonquine.
À l'àge qu'il avait en 1861, il y a possibilité d'avoir eu un mariage précédent
en 1901, ligne 5 il est toujours vivant et ne connaît pas sa date de naissance. Ouf
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Anne n'était pas la Grand Chef de la Nation c'est sa fille Anne Archambault. Je crois que la dame âgée est sa mère alors Anne est probablement encore vivante.Une autre centenaire peut-être.
pour commencer voici le recensement de 1861
à la ligne 13 Robert âgé de 42 ans donc né vers 1819.. Marie Panadis 35 ans
leurs 6 enfants enfants
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Pas certaine que Robert soit Paquet à la naissance cependant. N'oublie pas que c'est la Nation Algonquine.
À l'àge qu'il avait en 1861, il y a possibilité d'avoir eu un mariage précédent
en 1901, ligne 5 il est toujours vivant et ne connaît pas sa date de naissance. Ouf
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
voici ce que je viens de trouver sur Ancestry
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je ne sais pas si tu vas pouvoir l'ouvrir, dis-moi comment faire et je vais faire des copier/coller par bout.
Le père de Robert Francois serait Noel marié à Odonak en 1818 à Josehte Larosguinet (La Rose qui nait) et il y a 2 enfants dont: Robert Francois et Stanisclas. Pour Stanisclas j'ai trouvé son mariage 10-1-1848 à la mission St-Francois de Sales, Odanak avec Catherine Portneuf
C'est un Paquet qui fait partie de ma lignée, parce que je travaille avec 4 familles souches de Paquet, mais je ne sais jamais jusqu'à ce que j'arrive au premier, dans quelle lignée il va se ramasser.
Dis-moi si tu as pu voir q.q. chose avec le lien d'Ancestry
Bye bye et merci d'être là pour moi
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je ne sais pas si tu vas pouvoir l'ouvrir, dis-moi comment faire et je vais faire des copier/coller par bout.
Le père de Robert Francois serait Noel marié à Odonak en 1818 à Josehte Larosguinet (La Rose qui nait) et il y a 2 enfants dont: Robert Francois et Stanisclas. Pour Stanisclas j'ai trouvé son mariage 10-1-1848 à la mission St-Francois de Sales, Odanak avec Catherine Portneuf
C'est un Paquet qui fait partie de ma lignée, parce que je travaille avec 4 familles souches de Paquet, mais je ne sais jamais jusqu'à ce que j'arrive au premier, dans quelle lignée il va se ramasser.
Dis-moi si tu as pu voir q.q. chose avec le lien d'Ancestry
Bye bye et merci d'être là pour moi
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
Voici ce que je vois
fait par un Ontarien.. pas certaine que tout soit véridique
Noël Paquet
Naissance 1797-12-24 dans Paroisse Saint-Joseph-de-la-Nouvelle Beauce Quebec
Décès
Chronologie
Naissance
1797 24 Déc
Paroisse Saint-Joseph-de-la-Nouvelle Beauce Quebec
Mariage à Josephte Larosguinet La-Rose-Qui-nait
1818 Âge : 21
Odanak-12, Nicolet-Yamaska, Qué
Membres de la famille
Parents
Charles Paquet
1780 –
Marguerite Bergevin
1778 –
Josephte Larosguinet La-Rose-Qui-nait
1800 –
Robert François Paquette (Sr.)
1817 – 1906
Stanislas Paquet
1828 –
Robert François Paquette (Sr.)
Naissance 1817 dans Odanak-12, Nicolet-Yamaska, Qué
Décès 21 Mar 1906 à St.-Thomas-de-Pierreville, Odanak, Yamaska, Québec, Canada
Naissance
1817
Odanak-12, Nicolet-Yamaska, Qué
no birth record; Pierre Msadoquis & Jeanne Ursule Ontarawarmin were not Robert's birth parents; they were his foster parents; 1819--1861/1881 Census; 1815--1871 Census; 1817--1901 Census
Mariage à Marie Louise Paradis
1840 Âge : 23
St-Thomas-de-Pierreville, Yamaska, Québec, Canada
Mariage à Marie Louise Paradis
1848 31 Janv Âge : 31
St. Francis, Odanak, Yamaska, Quebec, Canada
Hubert Paquette & Mary Jane Benedict; married in Abenaki Protestant Church by Pierre Paul Osunkhirhine, Prot Minister; Witnesses: Louis Osunkhirhine & Simon Annance; per Sorel Registry--image 2
Résidence
1881 Âge : 64
St-Thomas-de-Pierreville, Yamaska, Québec, Canada
Age: 62; Marital Status: Widowed
Décès
1906 21 Mars Âge : 89
St.-Thomas-de-Pierreville, Odanak, Yamaska, Québec, Canada
Resident of Pierreville, PQ; per Abenaquis Anglican Church 1906, Sorel Protestant Registry--image 4
Membres de la famille
Parents
Noël Paquet
1797 –
Josephte Larosguinet La-Rose-Qui-nait
1800 –
Marie Louise Paradis
1820 – 1876
Thomas Paquette
1844 – 1917
Marie Paquette
1850 –
Catherine Paquette
1853 – 1914
Hermine Paquette
1857 – 1913
William Paquette
1861 –
Marie Jeanne Paquette
1863 –
Marguerite Paquette
1865 – 1867
Robert Paquette (Jr.)
1866 –
Marie Paquette
1867 –
Yvonne CAPINO PAQUETTE
1867 –
George Louis Paquette (Sr.)
1868 – 1910
Information sur la source
Arbres généalogiques d’Ancestry
Cette citation fournit la preuve pour Robert François Paquette (Sr.)
Recensement canadien de 1881
1 citation fournit la preuve pour : Nom, Naissance , Résidence
fait par un Ontarien.. pas certaine que tout soit véridique
Noël Paquet
Naissance 1797-12-24 dans Paroisse Saint-Joseph-de-la-Nouvelle Beauce Quebec
Décès
Chronologie
Naissance
1797 24 Déc
Paroisse Saint-Joseph-de-la-Nouvelle Beauce Quebec
Mariage à Josephte Larosguinet La-Rose-Qui-nait
1818 Âge : 21
Odanak-12, Nicolet-Yamaska, Qué
Membres de la famille
Parents
Charles Paquet
1780 –
Marguerite Bergevin
1778 –
Josephte Larosguinet La-Rose-Qui-nait
1800 –
Robert François Paquette (Sr.)
1817 – 1906
Stanislas Paquet
1828 –
Robert François Paquette (Sr.)
Naissance 1817 dans Odanak-12, Nicolet-Yamaska, Qué
Décès 21 Mar 1906 à St.-Thomas-de-Pierreville, Odanak, Yamaska, Québec, Canada
Naissance
1817
Odanak-12, Nicolet-Yamaska, Qué
no birth record; Pierre Msadoquis & Jeanne Ursule Ontarawarmin were not Robert's birth parents; they were his foster parents; 1819--1861/1881 Census; 1815--1871 Census; 1817--1901 Census
Mariage à Marie Louise Paradis
1840 Âge : 23
St-Thomas-de-Pierreville, Yamaska, Québec, Canada
Mariage à Marie Louise Paradis
1848 31 Janv Âge : 31
St. Francis, Odanak, Yamaska, Quebec, Canada
Hubert Paquette & Mary Jane Benedict; married in Abenaki Protestant Church by Pierre Paul Osunkhirhine, Prot Minister; Witnesses: Louis Osunkhirhine & Simon Annance; per Sorel Registry--image 2
Résidence
1881 Âge : 64
St-Thomas-de-Pierreville, Yamaska, Québec, Canada
Age: 62; Marital Status: Widowed
Décès
1906 21 Mars Âge : 89
St.-Thomas-de-Pierreville, Odanak, Yamaska, Québec, Canada
Resident of Pierreville, PQ; per Abenaquis Anglican Church 1906, Sorel Protestant Registry--image 4
Membres de la famille
Parents
Noël Paquet
1797 –
Josephte Larosguinet La-Rose-Qui-nait
1800 –
Marie Louise Paradis
1820 – 1876
Thomas Paquette
1844 – 1917
Marie Paquette
1850 –
Catherine Paquette
1853 – 1914
Hermine Paquette
1857 – 1913
William Paquette
1861 –
Marie Jeanne Paquette
1863 –
Marguerite Paquette
1865 – 1867
Robert Paquette (Jr.)
1866 –
Marie Paquette
1867 –
Yvonne CAPINO PAQUETTE
1867 –
George Louis Paquette (Sr.)
1868 – 1910
Information sur la source
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Cette citation fournit la preuve pour Robert François Paquette (Sr.)
Recensement canadien de 1881
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
Tu as pu ouvrir le lien. Oui c'est bien ce que moi je vois sur Ancestry, Je l'ai accroché à Charles et Marguerite Bergevin Langevin, que j'avais déjà dans ma base de données, je n'avais aucun descendant pour eux et les infos sur Ancestry s'y rapportant, ce qui me confirme pas mal que le lien soit pas mal vrai, c'est que sur l'extrait de mariage de Stanisclas, les noms de Noel Paquet Larosguinet sont bien mentionnés. Aussi le lieu, Odanak, je n'ai pas vu ça ailleurs qu'avec cette famille. Je prends pour du cash le filon et je mettre un beau RÉSOLU. Merci à toi, parce que tu as tout débroussaillé le terrain, je n'ai fait que passer la tondeuse.
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Re: Thomas Paquet et Tharsile Paul
Je n'ai pas vu ton résolu , je l'ai inscrit pour toi, et le transfère cette recherche dans la section autochtone, il va de soi
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