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Laure Gaudreault
FORUM DE GÉNÉALOGIE & D'HISTOIRES :: BIBLIOTHEQUE :: Blogues et Histoires :: Les femmes qui ont façonné notre histoire & Les Filles du Roi
Laure Gaudreault
Réalisation : Iolande Cadrin-Rossignol [Qué., 1983, 89 min, 16 mm, VOSTA] avec Denis Bernard, Louisette Dussault, Marie Michaud, Lise Castonguay
Femme de tête, de coeur, d'action : telle fut Laure Gaudreault. Cette institutrice, journaliste et syndicaliste, originaire du pays de Menaud, de Laure Conan et de Thérèse Casgrain, consacra sa vie à sortir le Québec de son ignorance, de sa naïveté, de sa servilité. La comédienne Louisette Dussault incarne ce personnage aux multiples facettes et fait revivre son combat.
« Un des devoirs de toute cinématographie nationale est de porter à l'écran le destin des hommes et des femmes qui ont participé activement au développement et à l'histoire de la société dont le cinéma est issu. Et en cela, il faut être reconnaissant à Iolande Cadrin-Rossignol d'avoir réalisé un film qui permet de rappeler qui fut Laure Gaudreault et quel a été le sens de son œuvre. » (Richard Guay, Le Devoir, oct. 1983)
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Re: Laure Gaudreault
À une époque dite de Grande Noirceur, Laure Gaudreault, réussit le tour de force de regrouper en association les institutrices du Québec. Jusqu'à sa mort, en 1975, cette pionnière portera bien haut le flambeau de la cause pour laquelle elle se sera battue pendant plus d'un demi-siècle. |
Née à La Malbaie en 1889, au sein d'une famille nombreuse, six filles et quatre garçons, Laure n'est pas allée à la «petite école», pour la simple et bonne raison qu'il n'y en avait pas dans leur rang du secteur de Snigoll. C'est donc la mère qui va servir d'institutrice à ses propres enfants. Et sur les six filles, cinq deviendront enseignantes.
C'est seulement à l'âge de 13 ans que Laure fait véritablement connaissance avec l'école. Elle sera pensionnaire deux années durant au couvent des sœurs grises de la Charité de La Malbaie. C'est grâce à la générosité de sa marraine, tante Marie, elle-même institutrice, que Laure Gaudreault pourra jouir du privilège de l'instruction.
Récipiendaire d'une bourse du gouvernement, la jeune Laure est admise à l'École normale de Laval et, en 1906, devient institutrice rurale à l'école des Éboulements, dans Charlevoix. À peine plus âgée que «ses plus vieilles», la nouvelle maîtresse se trouve à la tête d'une classe de 48 filles de tous les âges. Cette situation était monnaie courante à l'époque. Pendant qu'un groupe travaillait en silence à l'écriture, un autre pouvait suivre une leçon de français ou de calcul. Et tout le monde apprenait tant bien que mal.
À condition de ne jamais tomber malade, une institutrice rurale gagnait 125$ par an, ce qui représente environ le dixième de ce que pouvait gagner un instituteur urbain! À même leur maigre traitement, elle devait payer le bois de chauffage, les manuels scolaires, les craies, les brosses et, bien évidemment, les produits d'entretien dont elle avait besoin pour faire «son» ménage dans «son» école...
C'était ni plus ni moins que de l'apostolat. Apôtre, Laure Gaudreault l'est jusque dans la fibre. Au terme de ses deux premières années d'enseignement, la jeune fille, répondant à une vocation, regagne Québec et entre comme novice chez les ursulines. Sa santé l'oblige toutefois à renoncer à cet état de vie, et elle le déplore, déclarant modestement: «Il faut croire que je n'étais pas destinée à une vocation aussi haute.» Une autre forme d'action l'attend.
Une classe d'autrefois. Photo extraite du film intitulé "Rencontre avec une femme remarquable" sur la vie de Laure Gaudreault. |
Revenue dans Charlevoix, Laure Gaudreault enseigne tour à tour à Pointe-au-Pic, à Clermont et à Rivière-Mailloux, et ce, jusqu'en 1919. Dans son film Rencontre avec une femme remarquable: Laure Gaudreault, Yolande Cadrin-Rossignol montre une salle de classe de l'époque. Il fallait véritablement avoir l'âme bien chevillée au corps pour enseigner dans de telles conditions! Comme le rappelle, dans le film, une compagne de Laure Gaudreault, des animaux primés dans des expositions pouvaient rapporter jusqu'à 400$, alors que l'institutrice qui s'était distinguée dans l'exercice de sa fonction se voyait attribuer la modique somme de 20$...
Malgré la rudesse de son existence, Laure Gaudreault ne jure que par l'enseignement. C'est toute sa vie. Et c'est la mort dans l'âme que, une fois encore, elle devra quitter son poste pour cause de maladie. Puisque Laure Gaudreault ne peut plus enseigner, elle va écrire. Son but: être utile, participer à une prise de conscience collective et, surtout, faire que les institutrices rurales puissent avancer la tête haute. C'est en tant que journaliste au Progrès du Saguenay, quotidien déjà très prisé à l'époque, qu'elle va tenter de semer la bonne parole. Lorsque le journal devient hebdomadaire, Cousine Laure, c'est son nom de plume, continue de signer sa «page féminine» (on n'osait pas encore parler de féminisme, mais l'esprit était là). La passion l'anime et elle ne baissera jamais les bras. poursuivant sa dénonciation des conditions de travail imposées aux jeunes institutrices.
Quand, en 1931, cette pédagogue née va enfin pouvoir retourner auprès de «ses enfants», elle exercera sa profession successivement à Chicoutimi, à Saint-Cœur-de-Marie et à Clermont. Parallèlement, elle parvient à convaincre ses collègues, éparpillées dans les campagnes, qu'elle a besoin d'elles pour faire avancer leur cause commune. La tâche est ardue, car il y a bien des tabous à briser. Les femmes étaient conditionnées, souvent au sein même des familles, à ne désirer aucune forme de pouvoir. Seul un leader allait pouvoir transformer l'univers des idées reçues. Un défi que Mlle Gaudreault relèvera à force de persévérance, voire d'opiniâtreté.
Le plus souvent, les institutrices rurales, très jeunes et isolées, souffraient en silence. Elles redoutaient de subir, au moindre signe de rébellion, le courroux de MM. les Commissaires, de MM. les inspecteurs, de M. le curé ou, pire encore, de Mgr l'évêque. Mais Laure Gaudreault savait les défendre et s'élever contre des décisions odieuses prises en haut lieu, en faisant sienne la célèbre phrase de Montesquieu: «Une chose n'est pas juste parce qu'elle est dans la loi, mais elle doit être dans la loi parce qu'elle est juste». Solidarité, justice et dignité, voilà son leitmotiv.
L'instruction n'a pas de prix, dit-on. «Sans doute est-ce la raison pour laquelle on ne nous paie pas», rétorque celle qui n'a pas sa langue dans sa poche. De telles petites phrases assassines laissent souvent l'interlocuteur bouche bée. Mais Laure Gaudreault ne se contente pas de parler, car parler sans agir est à ses yeux vide de sens. C'est ainsi que, le 2 novembre 1936, elle organise une rencontre d'enseignantes rurales. Une trentaine d'entre elles se rendent au couvent de La Malbaie. Le jour même, à l'issue d'intenses discussions, naît l'ACIR, l'Association catholique des institutrices rurales. Laure Gaudreault en sera la secrétaire, et sa sœur Marguerite en assurera la présidence. Mais pas d'association sans une «petite caisse» ; on se cotise et on réunit la somme de 6,25$...
Ainsi va naître la FCIR, la Fédération catholique des institutrices rurales de la province de Québec, sous la présidence de Laure Gaudreault. Jusqu'alors enseignante active, Mlle Gaudreault va devenir, à la demande de ses collègues et avec leur aide, leur représentante officielle. Un salaire annuel de 450 $ lui est assuré. On ne parlait guère alors de délégués syndicaux ou de conventions collectives, mais la semence était jetée, et la récolte suivrait.
C'est dans cet esprit que Laure Gaudreault va participer à la rédaction de Notre petite feuille qui, en 1941, deviendra Notre feuille, mensuel au service de la cause des enseignantes rurales. Ce bulletin va paraître durant neuf ans, puis céder sa place à L'Enseignement, pas si lointain ancêtre de Nouvelles CSQ, aujourd'hui tiré à plus de 100 000 exemplaires.
Active dans le syndicat des enseignants jusqu'en 1965, Laure Gaudreault a de plus contribué à la fon- dation de J'AREQ, l'Association des retraitées et retraités de J'enseignement du Québec, un regroupement «d'envergure et d'avenir». En 2003, son bulletin Quoi de neuf? atteint les 40 000 exemplaires.
Détermination, intelligence, ardeur au travail et dévouement constant ont fait de la syndicaliste une militante redoutable et souvent redoutée. «Ce que Laure Gaudreault veut, Dieu le veut!» s'amusait-on à dire dans le milieu. Lorsque, en novembre 1966, à l'occasion de ses 60 ans de vie professionnelle, cette pionnière définissait la jeunesse, savait-elle que ses paroles la définissaient elle-même et contribueraient à garder vive sa mémoire? «La jeunesse n'est pas une époque de la vie, c'est un état d'esprit, c'est une volonté bien campée, une imagination vive et des sentiments ardents, plus d'audace que d'appréhension, un plus grand besoin d'aventure que de bien-être.»
Une nièce de Laure Gaudreault se souvient... | |
Huit années durant, Julienne Jauvin-Rochette a habité, travaillé avec Laure Gaudreault. "Tante Laure était une espèce d'ombudsman des institutrices rurales", à la quelle elle a consacré, certains diraient sacrifié sa vie. Des histoires d'amour, il semble bien que Mlle Gaudreault n'en ait pas connues. Elle a eu certes des admirateurs, mais pas de prétendants. Et pourtant, malgré une légère claudication de naissance, c'était une femme charmante: un teint clair, des yeux d'un bleu intense et , dès la quarantaine, de magnifique cheveux argentés qui adoucissaient son visage. Son côté leader naturelle aurait-il effrayé ces messieurs? Elle disait elle-même "appartenir au camp des excessifs"... N'adorait-elle pas la vitesse en auto? Julienne Jauvin-Rochette se rappelle que Laure Gaudreault ne passait jamais inaperçue. Même à Paris! | En en effet, en 1950, Année sainte, notre militante et quelques compagnes vont rencontrer le page Pie XXII à Rome. sur le chemin du retour, elles font escale dans la capitale française et sont officiellement reçues à la mairie. En réponse à un officiel qui demandait si quelqu'une de ces dames connaissaient la devise de la Ville de Paris, Laure Gaudreault répond sans hésitation: "Fluctuat nec mergitur", (Il est battu par les flots, mais ne sombre pas). Ç'aurait pu être la sienne propre! Cette repartie lui valut de recevoir un tableau dédicacé représentant la Cité vue du point des Arts. La nièce a hérité de l'oeuvre en question, qui lui rappelle en permanence sa chère tante Laure, " à l'occasion un tantinet partiale", glisse-t-elle, mais ô combien admirable dans son engagement! |
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